Noé Soulier

First Memory

Archive 2022
Centre Pompidou
16 – 19 novembrenov.
1/3

1h15

Conception, chorégraphie, Noé Soulier
Avec Stephanie Amurao, Lucas Bassereau, Julie Charbonnier, Adriano Coletta, Meleat Fredriksson, Yumiko Funaya, Nangaline Gomis
Scénographie, Thea Djordjadze
Lumières, Victor Burel
Musique, Karl Naegelen, créée et enregistrée par l’ensemble Ictus
Tom de Cock (percussions), Pieter Lenaerts (contrebasse), Aisha Orazbayeva (violon), Tom Pauwels (guitare), Jean-Luc Plouvier (piano), Paolo Vignorelli (flûte)
Régie lumière, Benjamin Aymard
Régie son, Alain Cherouvrier

Production Cndc – Angers
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Festival Montpellier Danse ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; La Place de la Danse Centre de Développement Chorégraphique National Toulouse – Occitanie ; Theater Freiburg ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacles Vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

France Culture est partenaire de 6 x Noé Soulier

 

 

Pour sa première création en tant que directeur du Cndc-Angers, Noé Soulier approfondit la question du rapport entre geste et mémoire. Au sein de cette expérience chorégraphique, musicale et plastique, la danse découpe des éclats, prélève des signes – cherchant à révéler les affects qui circulent sous l’apparente simplicité des mouvements quotidiens.

Que perçoit-on consciemment de ce que fait notre corps lorsqu’on effectue une action ? Peut-on avoir accès aux sensations d’un corps d’avant le langage – avant les réflexes, les automatismes d’action et de perception qui organisent notre rapport au monde ? En partant de la saisie impossible d’une expérience globale de l’organisme, Noé Soulier a cherché à construire un tissu chorégraphique capable de révéler la part sensible de la machine motrice qui nous anime. Afin de dérégler nos habitudes perceptives, il a retiré les cadres discursifs ou narratifs donnant du sens à nos impulsions motrices, afin de composer une partition de gestes fragmentaires – un vocabulaire d’actions pratiques détournées de leur but. Accompagnés des gestes musicaux composés par Karl Naegelen, aux prises avec l’espace morcelé conçu par l’artiste Thea Djordjadze, les danseurs combinent, recomposent, juxtaposent des activités en temps réels, jusqu’à produire un espace tissé de correspondances et d’échos. Dans un jeu de va-et-vient entre le visible et l’invisible, le contrôlable et l’imprévisible, la gestualité se propage à tout l’espace – sensoriel, sonore, visuel – creusant les couches mémorielles singulières des interprètes et donnant à voir une syntaxe d’intensités.

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