Noé Soulier
Faits et gestes
26 novembrenov.
9 – 10 décembredéc.
Concept et chorégraphie, Noé Soulier
Avec Lucas Bassereau, Norbert Pape, Nans Pierson, Noé Soulier
Clavecin, Maude Gratton
Lumières Victor Burel
Musique, Johann Jakob Froberger, Johann Sebastian Bach, Wilhelm Friedemann Bach
Production ND Productions
Production déléguée Cndc – Angers
Coproduction CN D Centre national de la danse ; La Place de la Danse Centre de Développement Chorégraphique National Toulouse – Occitanie ; PACT Zollverein (Essen) ; Tanzquartier Wien ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du ministère de la Culture, Drac Île-de-France au titre de l’aide au projet ; le groupe Caisse des dépôts
Coréalisation Maison de la musique de Nanterre – Scène conventionnée d’intérêt national – art et création – pour la musique ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
France Culture est partenaire de 6 x Noé Soulier
Accompagné par les contrepoints de Bach et les oraisons de Froberger jouées au clavecin, Faits et gestes mélange actions pratiques, séquences chorégraphiques abstraites et gestes porteurs de sens, dans une combinaison aiguisant les sens et modelant la perception.
Qu’est-ce qui distingue un geste dansé d’une action motivée par un but pratique comme le fait de lancer, d’attraper, de tomber, d’éviter ? Quels schémas moteurs révèle la production de ces mouvements intentionnels et comment les transformer en partition chorégraphique évolutive ? Jouant sur la variété et la précarité des significations attachées à la perception du geste, Noé Soulier a créé un kaléidoscope d’actions oscillant entre différents régimes de signes – abstrait, mimétique ou pratique. Répétées, combinées, découpées, agencées en temps réel par les interprètes, ces cellules motrices forment un puzzle d’indices qui se répondent – modelant un espace en négatif, fourmillant de signes. Les contrepoints de Bach et les oraisons funèbres de Johann Jakob Froberger, joués en live au clavecin par Maude Gratton, découpent des moments de solos – comme des zooms sur différentes parties du corps qui isolent des inflexions ; notes et gestes semblent dialoguer, exposant un langage au bord de l’articulation ; une rhétorique de l’infra-mince, qui infuse dans les corps, dans l’espace, et recompose un labyrinthe perceptif en expansion.
Dans le même lieu