Nacera Belaza
L’Envol
Chorégraphie, conception son et lumières, Nacera Belaza
Avec Paulin Banc, Nacera Belaza, Aurélie Berland, Mohammed Ech Charquaouy
Régie générale, Christophe Renaud
Production Compagnie Nacera Belaza
Coproduction Festival Montpellier Danse ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; deSingel – International arts campus (Anvers) ; Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Theater Freiburg ; Centre Chorégraphique National – Ballet de Lorraine (Nancy) dans le cadre de l’accueil studio ; CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble ; Centre National de Danse Contemporaine – Angers dans le cadre de l’accueil studio ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de King’s Fountain ; du Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant ; de la Villa Albertine ; de la Région Île-de-France dans le cadre du dispositif d’aide à la création ; du ministère de la Culture, Drac Île-de-France au titre de compagnie conventionnée
Coréalisation MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris
« Son geste, de plus en plus profond, aiguisé par ses choix artistiques, intransigeants dans son exploration du mouvement nécessaire, en dialogue permanent avec son être le plus intime, ne cesse de surprendre et de magnétiser. » Rosita Boisseau, Télérama Sortir
Nacera Belaza sonde le mouvement liminal que le vide révèle. La chorégraphe cherche à engendrer des états de conscience et de corps dans lesquels l’individu puisse défaillir, succomber et accueillir l’inévitable. Depuis trente ans, inlassablement, l’artiste convie interprètes et publics à une fascinante danse de l’existence, entre pénombre et lumière.
Au départ de chaque création, il y a une image irrévélée. Ce paysage intérieur permet à la chorégraphe de créer une matière qu’ensuite elle évide pour laisser apparaître un contour à « ce vide inattendu qui comble toutes nos attentes ». Sur scène, avec d’autres interprètes, Nacera Belaza cherche les chemins qui mèneront chacun à l’abandon des peurs et des résistances, au renoncement au corps et à toute connaissance, à l’acceptation de la défaillance comme libératrice. Procédant par soustraction, elle signe des pièces épurées dont elle compose les partitions chorégraphiques, sonores et lumineuses. Comme on accorde un instrument, l’artiste harmonise ceux qui dansent et ceux qui regardent, le perceptible et l’imperceptible, à une même fréquence. Après L’Onde, présentée au Festival d’Automne en 2020, Nacera Belaza est, avec cette création, à l’endroit même où sa recherche l’a toujours menée, là où l’immaîtrisable fait advenir l’imprévisible, un autre possible.
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