Meg Stuart

CASCADE

Archive 2022
Centre Pompidou
12 – 16 octobreoct.
1/3

1h50

Chorégraphie, Meg Stuart
Création et interprétation, Pieter Ampe, Jayson Batut, Mor Demer,
Davis Freeman, Márcio Kerber Canabarro, Renan Martins de
Oliveira, Isabela Fernandes Santana
Scénographie et lumières, Philippe Quesne
Dramaturgie, Igor Dobričić
Composition musicale, Brendan Dougherty
Musique live, Philipp Danzeisen et Rubén Orio
Costumes, Aino Laberenz
Texte, Tim Etchells, Damaged Goods
Assistante scénographie, Élodie Dauguet
Assistant costumes, Patty Eggerickx
Assistante création, Ana Rocha

Production Damaged Goods ; Théâtre Nanterre-Amandiers ; PACT Zollverein (Essen) ; Ruhrtriennale (Bochum)
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings 
Coproduction December Dance (Bruges) ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; théâtre Garonne – scène européenne (Toulouse) ; Kunstencentrum Vooruit (Gand) ; Perpodium (Anvers) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Meg Stuart et Damaged Goods sont soutenus par les autorités flamandes et la Commission communautaire flamande.

Avec le soutien du Tax Shelter du gouvernement belge

Chaque projet de la chorégraphe Meg Stuart cherche à créer les conditions d’une expérience perceptive radicale. Après Celestial Sorrow, dérive imaginaire entraînée par des voix, CASCADE invente un territoire transitoire : entraîné dans une série d’effets domino, un collectif fragile cherche à résister à l’entropie qui gagne les corps et l’espace.

Des courses, des chutes qui se succèdent en cascade ; des enchaînements de corps qui perdent leurs repères, tentent de retrouver l’équilibre, de règles qui vacillent, de principes qui se transforment et s’interrompent... Pour cette création, réalisée en collaboration avec le metteur en scène et scénographe Philippe Quesne et le musicien Brendan Dougherty, Meg Stuart est partie d’un ensemble de principes physiques visant à décupler l’intensité circulant sur le plateau. À la manière d’une machine devenue folle, les repères se dérèglent progressivement : l’organisation spatiale et temporelle ne cesse de changer en cours d’action, obligeant le groupe de danseurs et de comédiens à s’adapter, à inventer des circuits alternatifs – d’autres modes de relation et de déplacement. Soumis à des conditions physiques extrêmes – à la fatigue, à la répétition, au dépassement des limites –, ils tentent de synchroniser leurs rythmes, de fabriquer des îlots temporels à l’abri du chaos.

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