Maxime Kurvers
4 questions à Yoshi Oida
Conception et mise en scène, Maxime Kurvers
Écriture et dramaturgie, Maxime Kurvers et Yoshi Oida
Avec Maxime Kurvers et Yoshi Oida
Lumières, Manon Lauriol
Masque de Kagura, atelier de Kakita Katsuro (Hamada)
Masque de Noh Ko-omote traditionnel issu de la période Shōwa (1926-1989)
Hagoromo
Shite (Tennin) : Keigo Suzuki
© Kanzekyuukoukai / Yarai-Noh Theater
Production La Commune CDN d’Aubervilliers, MDCCCLXXI (Paris)
Avec le soutien de la Maison de la culture du Japon à Paris – Fondation du Japon ; The Saison Foundation (Tokyo)
Maxime Kurvers est artiste associé à La Commune CDN d’Aubervilliers
Coréalisation Maison de la culture du Japon à Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises, abritée par la Fondation de France et de la Fondation franco-japonaise Sasakawa
Spectacle créé le 1er février 2021 au théâtre Antoine Vitez d’Aix-en-Provence, dans le cadre du festival Parallèle
Maxime Kurvers met en scène un dialogue performé avec l’acteur et théoricien japonais Yoshi Oida, interrogeant, au fil d’une dérive à travers sa mémoire, le rôle et la fonction sociale des interprètes mais aussi, plus largement, la portée éthique et métaphysique du théâtre.
Faisant suite à Théories et pratiques du jeu d’acteur·rice (1428-2022), 4 questions à Yoshi Oida s’inscrit dans le projet d’anthropologie théâtrale par lequel Maxime Kurvers dresse une cartographie des pratiques et des théories de sa discipline. Réduite à sa seule dramaturgie et à la mise à disposition de quelques accessoires, la mise en scène concentre l’attention sur son dialogue avec l’acteur et théoricien japonais, reprenant les codes du « bord de scène », ici redonné sous une forme performative. Yoshi Oida partage sur scène ses réflexions sur un art qu’il pratique depuis plus d’un demi-siècle, exprimant une mémoire dont ce spectacle mettrait en œuvre la transmission. L’entretien, mené de la façon la plus spontanée possible, est structuré autour de quatre interrogations et tente de rendre hommage à la manière si singulière qu’a Yoshi Oida de penser le théâtre, par-delà sa dimension sensible, comme une manière de se situer et de cheminer dans le monde, d’apprendre à y vivre, donc à y mourir.
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