Marlene Monteiro Freitas Arnold Schönberg Ingo Metzmacher Klangforum Wien
Pierrot lunaire
25 – 27 novembrenov.
Concept, direction, Marlene Monteiro Freitas
Assistant, Cláudio da Silva
Avec Sofia Jernberg, Pierrot lunaire
Ensemble Klangforum Wien
Avec Vera Fischer (flûte, piccolo), Bernhard Zachhuber (clarinette, clarinette basse), Gunde Jäch-Micko (violon, viola), Andreas Lindenbaum (violoncelle), Florian Müller (piano)
Direction musicale, Ingo Metzmacher
Assistant musicale, Michael Zlabinger
Lumières et scénographie, Yannick Fouassier
Dramaturgie, Martín Valdés-Stauber
Costumes, Marisa Ribeiro
Accessoires, Marlene Monteiro Freitas, Cláudio da Silva
Commande et production Wiener Festwochen (Vienne)
Coproduction Holland Festival (Amsterdam), en collaboration avec P.OR.K (Soraia Gonçalves, Joana Costa Santos - Lisbonne)
Distribution Wiener Festwochen ; Key Performance
Coréalisation La Villette (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Forum Culturel Autrichien
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison France-Portugal 2022
Avec le soutien de LVMH, membre du Comité des mécènes de la Saison France-Portugal 2022
« Avec son sens tout personnel du carnaval et de la fête, Marlene Monteiro Freitas s’empare de cette pièce de 1912, véritable centre de gravité de l’œuvre de Schoenberg, et place au centre de l’action un Pierrot stoïque, incarné par la chanteuse Sofia Jernberg. » Judith Chaine, Télérama
« Le Pierrot de la Cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas n’échappe pas au côté laboratoire du mélodrame, on y souffre le plaisir du son, de ses trémolos et de ses crissements, on y mélange la volupté mélodique et l’écriture hiératique. » Elsa Pereira, Les Inrocks
Pièce musicale et littéraire, Pierrot lunaire d’Arnold Schönberg devient un terrain fertile de jeux et de notes pour Marlene Monteiro Freitas. Accompagnée dans cette aventure du chef Ingo Metzmacher et de la chanteuse Sofia Jernberg, la metteuse en scène et chorégraphe offre de nouvelles couleurs à ce Pierrot.
Deuxième incursion dans l’univers d’Arnold Schönberg pour Marlene Monteiro Freitas, ce Pierrot lunaire, commande du Wiener Festwochen, induit pour elle d’autres défis et possibilités de travail. Car si la musique et le son sont, à ses yeux, des « masses » informes que l’on peut manipuler doucement ou violemment pour façonner une pièce, Pierrot lunaire impose à chaque créateur ses indications spécifiques sur les entre-deux, les pauses, les façons de jouer ou chanter. Sans oublier sa dramaturgie liée au cycle poétique d’Albert Giraud. Composé de vingt-et-une chansons et ving-et-une pièces, le chef d’œuvre de Schönberg, « un mélodrame » pour reprendre les mots du compositeur, se frotte plus d’un siècle après sa création aux univers de Marlene Monteiro Freitas et son inventivité permanente. Le chef Ingo Metzmacher et la chanteuse expérimentale Sofia Jernberg l’accompagnent dans ce voyage aux couleurs changeantes. La modernité musicale d’Arnold Schönberg trouve dès lors dans ce compagnonnage artistique matière à exulter.
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