François Chaignaud Geoffroy Jourdain

t u m u l u s

Archive 2022
Points communs – Théâtre des Louvrais
16 novembrenov.
La Villette
24 – 27 novembrenov.
1/3

1h10

Conception, François Chaignaud, Geoffroy Jourdain 
Chorégraphie, François Chaignaud
Direction musicale, Geoffroy Jourdain
Avec Simon Bailly, Mario Barrantes-Espinoza , Florence Gengoul, Myriam Jarmache, Evann Loget-Raymond, Marie Picaut, Alan Picol, Antoine Roux-Briffaud, Vivien Simon, Maryfé Singy, Ryan Veillet, Aure Wachter, Daniel Wendler
Assistant, Anna Chirescu
Assistant à la direction musicale, Louis Gal
Dramaturgie, Baudouin Woehl
Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy
Lumière, Philippe Gladieux, Anthony Merlaud
Costumes, Romain Brau
Régie générale et lumière, Anthony Merlaud, Marinette Buchy
Régie son, Aude Besnard, Camille Frachet, Alban Moraud, Jean-Louis Waflart 
Régie plateau, Laure Montagné ou François Boulet
Régie costumes, Alejandra Garcia ou Cara Ben Assayag
Administration, production, Mandorle productions (Garance Roggero, Jeanne Lefèvre, Léa Le Pichon) et Les Cris de Paris (Antoine Boucon, Diane Geoffroy, Aurore Lamotte)
Agence de diffusion à l’international, APROPIC–Line Rousseau–Marion Gauvent
Construction du décor, Ateliers de la maison de la culture Bourges/Scène nationale

Production déléguée Mandorle productions en association avec Les Cris de Paris
Coproductions et soutiens Bonlieu Scène nationale (Annecy) ; La Villette (Paris) ; Wiener Festwochen ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Théâtre Vidy-Lausanne ; Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale ; TANDEM Scène nationale (Douai-Arras) ; Berliner Festspiele ; TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers ; Malraux, scène nationale Chambéry Savoie ; Opéra de Dijon ; Maison de la Danse ; Scène Nationale d’Orléans ; Maison de la Culture de Bourges – Scène Nationale ; Le Manège, scène nationale – Reims ; Cité musicale-Metz ; Ménagerie de verre (Paris) ; Théâtre Molière – Sète, scène nationale archipel de Thau ; Théâtre de Cornouaille ; Ballet National de Marseille – Centre Chorégraphique National ; Scène nationale du Sud-Aquitain ; Festival d’Avignon ; Festival d’Automne à Paris
Accueil en résidence Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise (Paris)
Avec l’aide à la production de la DGCA
Avec le soutien de PEPS – Interreg France-Suisse ; Jeune Théâtre National (Paris) ; MC93 – maison de la culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; L’échangeur – CDCN – Hauts-de-France (Château-Thierry) ; la Fondation Royaumont ; CND Centre national de la danse (Pantin) ; Le Regard du Cygne (Paris) ; Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ; la vie brève – Théâtre de l’Aquarium
Fusalp accompagne la réalisation des costumes
Coréalisation La Villette (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

En partenariat avec France Culture

« Du cabaret au butô, du dance-hall jamaïcain aux chants grégoriens, le chorégraphe ne cesse de voyager dans le temps et l’espace pour explorer différentes versions de lui-même. » Aïnhoa Jean-Calmettes et Léa Poiré, Mouvement
« Un sacre des cycles de la vie d’une beauté envoutante. » Rosita Boisseau, Télérama Sortir
« Treize artistes chantent et dansent en même temps pour célébrer la mort et la vie. » Noël Tinazzi, Webtheatre

Le chorégraphe François Chaignaud et le direc­teur des Cris de Paris, Geoffroy Jourdain, signent une pièce pour treize interprètes, treize corps dansants et chantants. Procession infinie mêlée à la puissance de chants polyphoniques, t u m u l u s est souffle, mouvement perpétuel, véritable célébration aux absents.

Au milieu du plateau, le sol est gonflé, recouvert de verdure. C’est un mausolée, un tumulus, ancienne tombe surmontée d’une colline, un paysage qui fait de la mort le lieu même de la vie et de son déploiement. Lieu d’apparition et de disparition pour les corps en scène, cet espace devient une machine théâtrale, un terrain de jeu plastique et chorégraphique. Dans la pièce t u m u l u s, François Chaignaud et Geoffroy Jourdain mêlent leurs pratiques artistiques respectives dans un seul geste : une procession où le chant et la danse rendent visible l’invisible et révèlent l’expérience d’un mouvement permanent. Des chants polyphoniques de la Renaissance jusqu’aux années 1970 font vibrer les corps et leur souffle. Dans ces œuvres musicales, l’inspiration spirituelle, liée au deuil et à ses consolations, compose une ode aux corps qui ne sont plus. t u m u l u s rêve alors à une communauté de vivants partageant sur scène, et depuis le lieu même de la mort, la joie de la fragilité et de la non-permanence de nos êtres.

Dans le même lieu