El Conde de Torrefiel
Una imagen interior
19 – 20 octobreoct.
7 – 10 décembredéc.
Conception et création, El Conde de Torrefiel
Collaboration à la création et performance, Gloria March Chulvi, Julian Hackenberg, Mauro Molina, David Mallols, Anaïs Doménech, Carmen Collado
Mise en scène et dramaturgie, Tanya Beyeler, Pablo Gisbert
Texte, Pablo Gisbert
Traduction, Marion Cousin (français), Nika Blazer (anglais)
Scénographie, Maria Alejandre, Estel Cristià
Lumières, Manoly Rubio García
Son, Rebecca Praga, Uriel Ireland
Construction du décor, Los Reyes del Mambo, Isaac Torres, Miguel Pellejero
Sculptures, Mireia Donat Melús
Création robots, José Brotons Plà
Direction et coordination technique, Isaac Torres
Régie son et vidéo, Uriel Ireland
Techniciens en tournée Roberto Baldinelli, Guillem Bonfill, Isaac Torres, Uriel Ireland
Administration et production, Haizea Arrizabalaga
Production Cielo Drive SL
Diffusion Caravan Production
Coproduction Wiener Festwochen ; Festival d’Avignon ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Centro de Cultura Contemporánea Conde Duque (Madrid) ; Festival Grec
(Barcelone) ; Teatro PiemonteEuropa / Festival delle colline Torinesi (Turin) ; Le Grütli – Centre de production et de diffusion des Arts vivants (Genève) ; Points communs,
Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; La Villette (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de ICEC – Generalitat de Catalunya ; TEM Teatre Musical de Valencia ; Centro Párraga (Murcie)
Coréalisation La Villette (Paris) ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations à La Villette (Paris)
« Une pièce à la fois sensorielle, rêveuse et discursive qui travaille ce qu’on pourrait appeler un théâtre de la désorientation. Scène, sons et texte y dessinent trois lignes distinctes qu’il revient aux spectateurs de composer et de recomposer sans fin comme un puzzle intérieur. » Bastien Gallet, AOC
Dans sa dernière création, El Conde de Torrefiel fait évoluer les corps dans une scénographie changeante et malléable qui, comme la réalité dont elle cherche à rendre compte, est frappée d’instabilité. Une plongée au cœur de l’imagination en réponse aux images formatées qui nous envahissent.
Cinq comédiennes et comédiens habitent une caverne entièrement faite de plastique, une nature artificielle, fausse, créée de toutes pièces, et qui sans cesse peut se modifier, nous invitant à nous interroger sur le sens du mot réalité « chez une humanité qui tend à s’émanciper de la nature ». La réalité, en effet, n’a plus rien du socle solide, stable, inaltérable que l’on attendrait. Elle n’est « ni de la pierre, ni une montagne, ni un volcan, elle n’a pas la densité d’un océan », elle est susceptible de se transformer ou de se briser à tout moment, sous les assauts d’une guerre, d’une pandémie ou d’une catastrophe naturelle. Au fond de la caverne de plastique, comme dans celle de Platon, le réel se dispute à la fiction. Una imagen interior (Une image intérieure) est le récit d’une chute, mais pas de celles qui sont régies par les lois indiscutables de la gravitation. C’est une chute au cœur d’une image inventée, fragile et menaçante à la fois.
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