Amanda Piña

Frontera / Procesión – Un Ritual de Água

Archive 2022
Danse

Direction artistique et chorégraphie, Amanda Piña
Performance, Valentina Wong, Dafne del Carmen Moreno, Quetzally Soto, Rodrigo de la Torre Coronado, Matilde Amigo, Mariê Mazer, Jorge Luis Cruz Carrera, Rocio Marano, Salvador Rodriguez Guerra
Conception artistique, Michel Jimenez
Chorégraphie et transmission danse de Matamoros, Rodrigo de la Torre Coronado
Musique et composition, Christian Müller
Percussions, Juan Luiz Cruz Carrera, Salvador Rodriguez Guerra
Recherche, Juan Carlos Palma Velasco, Amanda Piña
Opérateur QLab, Michel Jimenez
Recherche, théorie, dramaturgie, Nicole Haitzinger
Costumes, La mata del veinte, Julia Trybula, Coloriage Sartoria Sociale
Administration, Angela Vadori / Smart.at
Conseil, Marie-Christine Barrata Dragono

Production nadaproductions
Distribution Something Great / Katharina Wallisch
Production de la tournée francilienne, Festival d’Automne à Paris
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Museum of Contemporary Art Kiasma (Helsinki) ; asphalt Festivals (Düsseldorf)
Coréalisation La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne (Vitry-sur-Seine) ; Théâtre Jean Vilar (Vitry-sur-Seine) ; Festival d’Automne à Paris pour la Procession à Vitry-sur-Seine
Coréalisation CND Centre national de la danse (Pantin) ; MC93 - maison de la culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris pour la Procession à Pantin

Avec le soutien du MAC VAL – musée d’Art contemporain du Val-de-Marne pour la Procession à Vitry-sur-Seine
Avec le soutien de la Ville de Vienne, ministère des Affaires étrangères du Mexique, Ambassade du Mexique à Vienne, National School of Folkloric Dance of México, INBA – National Institute of Fine Arts México
Dans le cadre du Festival FORMES OLYMPIQUES

Décoloniser les arts et la culture : telle est l’ambition d’un projet pluridisciplinaire au long cours intitulé Endangered Human Movements, qui depuis 2014 explore les mouvements humains. Frontera / Procesión – Un Ritual de Água constitue le quatrième volet de cette recherche.

Le dernier spectacle conçu par Amanda Piña plonge ses racines dans l’histoire de la conquête et de la colonisation de l’Amérique. Il s’intéresse aux formes contemporaines de violence et de domination, à l’instar de celles que l’on trouve dans la ville de ­Matamoros, dans le nord du Mexique et à la frontière avec les États-Unis – là où se sont installées des usines employant une main d’œuvre bon marché, sur fond de narcotrafic. Dans une démarche qui se situe à la croisée de l’anthropologie, de l’histoire, de la philosophie, des arts visuels et de la danse, elle explore les possibilités d’une chorégraphie des frontières, en mêlant les récits coloniaux, les pratiques indigènes et la culture hip-hop. En associant à son travail des personnes en marge, des femmes en situation de précarité, de vulnérabilité et des amateurs, la chorégraphe invente un « rituel de l’eau » contemporain, imagine de nouvelles formes de solidarité, des mouvements visant à décoloniser les arts, mais aussi les corps.