Alice Ripoll
Lavagem
Chorégraphie, Alice Ripoll
Idée originale, Alan Ferreira
Avec Alan Ferreira, Hiltinho Fantástico, Katiany Correia, Rômulo Galvão, Tony Hewerton, Tamires Costa
Création, Alan Ferreira, Hiltinho Fantástico, Katiany Correia, Rômulo Galvão, Tony Hewerton, Tuany Nascimento
Costumes, Paula Ströber
Visagisme, Cleber de Oliveira
Lumières, Tomas Ribas
Scénographie, Raquel Theo
Production, Natasha Corbelino – Corbelino Cultural
Assistante de production, Milena Monteiro
Assistante technique et de production, Thais Peixoto
Assistante artistique, Laura Samy
Responsable tournée, ART HAPPENS
Photos, Renato Mangolin
Régie lumière, Nadja Naira
Production déléguée de la tournée française Festival d’Automne à Paris
Diffusion ART HAPPEN
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles); PACT Zollverein (Essen) ; Kaserne Basel ; Wiener Festwochen ; Julidans (Amsterdam) ; Festival de la Cité Lausanne ; Passages Transfestival (Metz) ; Romaeuropa Festival ; Teatro di Roma – Teatro Nazionale ; Festival d’Automne à Paris
Remerciements à Alexandre Belfort, Sulamita Costa, Juliana França, André Oliveira, Walace Ferreira, Juliete Schultz, Mauricio Lima, Pedro Bento, Thamires Candida, Dilo Paulo, Diewry Patrick, Lenna Santos de Siqueira, Camila Rocha, Centro Coreográfico da Cidade do Rio de Janeiro, Arnoldo Pereira de Souza, Anita Tandeta, Camila Moura, Renato Linhares, Cecilia Ripoll, Andrea Capella, Casa de Mystérios e Novidades
Avec l’aide de Rafael Machado Fisioterapia
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Six performeurs dansent avec de l’eau, des seaux, des bulles de savon. Que lave-t-on et qui s’en charge ? Alice Ripoll fait de ces choses ordinaires le matériau d’une chorégraphie qui interroge le sens même de l’acte de nettoyer et en révèle la portée, poétique et politique.
« Différents types de sols sont envisageables, tant qu’ils peuvent être mouillés. Il doit être possible de ramper et de rouler. » Lavagem fait du plateau un espace de jeu avec les gestes familiers du nettoyage – des mains, des corps, des surfaces. En dansant, les six performeurs, équipés d’eau, de seaux et de savon, explorent toute la polysémie de ces gestes et de ces actions. Au Brésil, le « lavagem » renvoie aussi bien au travail d’entretien, souvent invisible, de celles qui s’occupent de nos espaces domestiques qu’au blanchiment d’argent. Il évoque autant le lavage de cerveau que des rituels de purification, comme ceux pratiqués avant le carnaval. Transformés en matériau chorégraphique, ces gestes racontent une histoire de la société brésilienne. Par sa recherche sur les mouvements, les matières, les images, Lavagem offre tout à la fois une réflexion politique et une expérience poétique.