Alessandro Sciarroni Ballet de l'Opéra de Lyon
The Collection
28 – 30 septembresept.
Chorégraphie, Alessandro Sciarroni
Interprétation, Jacqueline Bâby, Kristina Bentz, Edi Blloshmi, Yan Leiva, Marco Merenda, Chiara Paperini, Lore Pryszo, Anna Romanova, Erik Sosa Sanchez, Raul Serrano Núñez, Merel Van heeswijk et Paul Vezin
Musique, Pablo Esbert Lilienfeld
Lumières, Rocco Giansante
Costumes, Ettore Lombardi
Maîtresse de ballet, Amandine Roque de la Cruz
Assistante chorégraphe, Elena Giannotti
Production Opéra National de Lyon
Coréalisation Le CENTQUATRE-PARIS ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels et de King’s Fountain
Le Ballet de l’Opéra de Lyon reprend la pièce emblématique qui révéla Alessandro Sciarroni en France. Retour en version augmentée d’un objet chorégraphique post-folklorique, mythique et hypnotisant, où la cadence des mains qui frappent chaussures et cuisses crée un chef-d’œuvre d’épure et d’élégance.
Le Schuhplattler tyrolien et bavarois est une danse millénaire, inventée par les paysans, chasseurs et bûcherons des Alpes. Mais hors de ses fiefs montagnards, il passait depuis longtemps pour une lubie surannée, jusqu’à ce que, il y a une dizaine d’années, un chorégraphe italien encore peu connu à l’époque fasse irruption dans le paysage. En modulant sans cesse des phrases chorégraphiques issues de la stricte tradition, Alessandro Sciarroni transforme cette danse folklorique en une méditation sur le geste et le temps, où l’effort physique des interprètes est transcendé dans une répétition apparemment infinie. S’il transmet aujourd’hui ce flirt entre héritage et abstraction – initialement un quintette où il fut l’un des interprètes – à une dizaine de danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon, il réussit à pousser plus loin encore l’autonomie des gestes par rapport à leur contexte originel, pas oublié pour autant. La présence d’un accordéon et d’un chapeau tyrolien le rappelant sobrement.
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