Volmir Cordeiro
Métropole
Conception, chorégraphie et interprétation, Volmir Cordeiro
Percussions, Philippe Foch
Création son, Arnaud De la Celle
Création lumières, Abigail Fowler
Conception et réalisation costume, Clément Picot, Dat Vu
Réalisation costume, Coco Blanvillain
Réalisation scénographie, Hervé Blanc
Réalisation vidéo, Margaux Vendassi
Régie générale, Aliénor Lebert
Remerciements, Paul B. Preciado, Guillaume Leingre
Regards Extérieurs, Carolina Campos, Bruno Pace
Administration, production, diffusion : MANAKIN / Lauren Boyer & Leslie Perrin
Stagiaire, Paca Tim Faraus
Pièce dédiée à Lia Rodrigues
Points communs, nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, La Briqueterie CDCN et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle.
Production Donna Volcan
Coproduction Théâtre la Vignette / Université Paul-Valéry National de Montpellier ; Théâtre + Cinéma Scène nationale Grand Narbonne ; Théâtre de Lorient – Centre dramatique national ; Pôle-Sud, CDCN Strasbourg ; Les Halles de Schaerbeek (Bruxelles) ; Le Parvis, scène nationale Tarbes Pyrénées ; Théâtre National de Bretagne (Rennes) ; Compagnie Maguy Marin ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Graner, Centro de creació de dansa i arts vives (Barcelonne)
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
En partenariat avec France Culture
Quelle place pour la vie, pour la mort, pour le corps humain blessé et toujours vivant dans la métropole ? Dans un nouveau solo, le danseur et chorégraphe Volmir Cordeiro explore avec le musicien Philippe Foch la violence sociale et le mouvement comme réponse combative à celle-ci.
Dédié à Lia Rodrigues, que Volmir Cordeiro a longtemps accompagnée en tant qu’interprète au Brésil avant de s’installer en France, Métropole est né des tribulations de 2020. Dans l’impossibilité de mener à bien un projet collectif du fait des contraintes sanitaires, Volmir Cordeiro fait le choix de se recentrer sur un travail plus modeste. À l’invitation du philosophe Paul B. Preciado, qui mène un cycle de réflexion au Centre Pompidou, il esquisse une « danse pour la révolution » – devenue le point de départ de son nouveau spectacle. Sur scène, le chorégraphe brésilien y fait d’abord l’état des lieux de ce qu’il appelle la « fabrication de la peur » : une dénaturalisation sociale incarnée métaphoriquement par la métropole, cet espace tentaculaire. Porté par les percussions de Philippe Foch, il renoue ensuite avec l’animalité du corps, pour panser les blessures et inventer une danse en forme d’arène de combat. Métropole propose une réponse chorégraphique aux structures qui contraignent aujourd’hui le vivant.
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