Thiago Granato
The Sound They Make When No One Listens
Concept, direction artistique et chorégraphie, Thiago Granato
Création, Arantxa Martinez, Roger Sala Reyner, Thiago Granato
Avec Mariana Romagnani, Roger Sala Reyner, Thiago Granato
Co-création et assistant mise en scène, Sandro Amaral
Lumières, Claes Schwennen
Son, David Kiers
Assistant son, Andrea Parolin
Conseil dramaturgique, Lisa Stertz
Le CND Centre national de la danse et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
En partenariat avec France Culture
Après les trois solos de son projet Choreoversations, Thiago Granato crée un trio, qu’il co-interprète, sur le thème de l’écoute. Un geste artistique pour affirmer, à l’heure des crises politiques et écologiques, qu’une autre façon d’être au monde est possible.
Pour le Brésilien Thiago Granato, écouter, et non simplement entendre, est au sens littéral du terme un acte subversif. Qui peut conduire in fine à renverser l’ordre établi, lorsqu’il s’agit par exemple de prêter oreille et attention à ces invisibles dont personne n’écoute la voix. Explorer les mécanismes d’une perception active permet donc de mettre à jour les structures de pouvoir et de contrôle qui s’exercent sur les individus. Dans sa nouvelle pièce, créée à Berlin en pleine pandémie, le chorégraphe plonge ainsi ses trois danseurs au cœur de ce qu’il nomme un « listening design ». Les sons que produisent leurs propres organismes tels que le souffle ou le bruit de leurs pas, et ceux de l’extérieur guident la dramaturgie et les déplacements. Combinés aux jeux de lumière, ils créent un espace sensoriel démultiplié. Écouter devient un moyen de dépasser les apparences, et de s’ouvrir au-delà des corps en mouvement à une autre réalité.
Dans le même lieu
Radouan Mriziga Atlas/The Mountain
Avec Atlas/The Mountain, le chorégraphe marocain Radouan Mriziga transforme son corps en catalyseur des énergies et des traditions issues des montagnes de l’Atlas, dans un solo en forme de rituel, traversé par des figures polymorphes et des rythmes envoûtants.
Latifa Laâbissi, Antonia Baehr Cavaliers impurs Dans une installation visuelle de Nadia Lauro
Après Consul et Meshie, Latifa Laâbissi et Antonia Baehr ont conçu un duo comme une série de séquences hétéroclites, tissées ensemble par le fil de l’impur, de l’hybridation et du collage. Mélangeant leurs vocabulaires respectifs – le rapport à l’expressivité du visage, au travestissement des genres, des registres, Laâbissi et Baehr entrelacent leurs univers au fil de numéros qui dynamitent les codes chorégraphiques et brouillent les pistes.
Elsa Dorlin Travailler la violence #4
Comment travailler la violence ? Comment la mettre en perspective, en scène et en récit ? Comment la mettre en pièces ? Durant ces deux journées de rencontres, proposées par la philosophe Elsa Dorlin, il s’agit de mettre à jour ce que nous apprennent les critiques de la violence et de faire l’inventaire des armes amassées.