Sylvain Creuzevault
Les Frères Karamazov d’après Fédor Dostoïevski
20 octobreoct. – 13 novembrenov.
17 – 18 févrierfév.
Adaptation et mise en scène, Sylvain Creuzevault
D’après Les Frères Karamazov de Fédor Dostoïevski
Traduction, André Markowicz
Avec Nicolas Bouchaud, Sylvain Creuzevault, Servane Ducorps, Vladislav Galard, Arthur Igual, Sava Lolov, Frédéric Noaille, Blanche Ripoche, Sylvain Sounier et les musiciens Sylvaine Hélary et Antonin Rayon
Dramaturgie, Julien Allavena
Scénographie, Jean-Baptiste Bellon
Lumières, Vyara Stefanova
Création musique, Sylvaine Hélary et Antonin Rayon
Son, Michaël Schaller
Vidéo, Valentin Dabbadie
Maquillage, Mityl Brimeur
Masques, Loïc Nébréda
Costumes, Gwendoline Bouget
Production Le Singe
L’Odéon-Théâtre de l’Europe et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; TNS – Théâtre National de Strasbourg ; L’empreinte, Scène nationale Brive-Tulle ; Le Théâtre des 13 vents – Centre dramatique national de Montpellier ; Théâtre de l’Union – centre dramatique national de Limoges ; La Coursive – Scène nationale de La Rochelle ; Bonlieu scène nationale Annecy ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine – Bordeaux
En partenariat avec France Inter
« Cette histoire, Sylvain Creuzevault s’en empare avec une intelligence rare et réussit à faire le chef d’oeuvre de Dostoïevski à sa main. » Sceneweb
Dostoïevski obsède depuis longtemps Sylvain Creuzevault. Il s’empare cette année des Frères Karamazov et offre ainsi une scène aux conflits intérieurs et aux questionnements théologiques de ces personnages mythiques et flamboyants.
Avec sa compagnie Le Singe, Sylvain Creuzevault met en scène sans relâche l’invention moderne du politique et dissèque l’histoire du socialisme. L’œuvre de Dostoïevski est une pièce maîtresse de ce gigantesque chantier artistique : après Les Démons, Crime et Châtiment, L’Adolescent, le metteur en scène s’intéresse aux Frères Karamazov – dont il avait présenté l’an passé, de manière autonome, l’épisode du Grand Inquisiteur. L’intrigue semble simple : Fiodor Karamazov est assassiné. Qui est le coupable ? À travers le récit d’un parricide, l’auteur se confronte aux questions métaphysiques et politiques qui l’habitent : l’affrontement entre le bien et le mal, la culpabilité, l’artificialité de la foi, la réconciliation entre la loi divine et la loi terrestre. Et si Dostoïevski critique l’institution religieuse avide de pouvoir, la foi n’a cependant pas déserté son œuvre. Toutes ses réflexions s’incarnent dans une intrigue policière aux allures de farce. Mais une farce grinçante qui dissout les convictions et distille la puissance destructrice du rire. Ce sont toutes ces ambiguïtés que Sylvain Creuzevault met en scène sans escamoter le plaisir narratif des Frères Karamazov. Romantique, fantastique, l’œuvre entremêle les genres et le plateau offre un magnifique terrain de jeu à ce roman inclassable.
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