Silvia Costa Marino Formenti
La Femme au marteau
8 – 11 décembredéc.
Mise en scène et scénographie, Silvia Costa
Sur les Sonates pour piano de Galina Ustvolskaja,
interprétées sur scène par Marino Formenti
Avec, Hélène Alexandridis, Marief Guittier, Anne-Lise Heimburger, Rosabel Huguet Dueñas, Pauline Moulène, Asia Chevillon et Louise Poultier (en alternance), Mica Smadja
Costumes, Laura Dondoli
Création sonore, Nicola Ratti
Lumières, Marco Giusti
Texte, Umberto Sebastiano
Assistante, Rosabel Huguet Dueñas
Décor, Atelier de la MC93
La MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Production La Comédie de Valence, centre dramatique national Drôme-Ardèche
Coproduction Théâtre National de Bretagne (Rennes) ; Maillon, Théâtre de Strasbourg - scène européenne ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de King’s Fountain
« La Femme au marteau ou le coup de massue » Scèneweb
À l’origine de la nouvelle création de Silvia Costa, le mystère fascinant d’une musique : celle de la compositrice russe Galina Ustvolskaja (1919-2006), unique élève de Dimitri Chostakovitch, qui décida de mener une recherche radicale et personnelle, en rupture totale avec le style de son maître.
Surnommée « la femme aux marteaux » en raison du rapport très physique au clavier induit par ses partitions, Galina Ustvolskaja a forgé un univers musical à la simplicité militante et primitive. Inspirée par la force de caractère de cette femme et l’intensité de sa musique, encore peu exécutée aujourd’hui, Silvia Costa imagine une histoire visuelle pour chacune des six sonates pour piano écrites entre 1947 et 1988, interprétées sur scène par Marino Formenti. Six personnages féminins, portés par des comédiennes d’âges différents, composent des tableaux vivants où s’expriment des désirs, des peurs, des visions nocturnes, saisies dans l’instant intime où elles se confrontent avec l’amour et la mort. Aux frontières du théâtre, de la danse, de la musique et des arts visuels, l’art de Silvia Costa cherche ici l’épure chorégraphique. Elle puise dans la musique de Galina Ustvolskaja une invitation à la liberté, un souffle pour animer les corps d’un désir forcené de vivre.
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