Nicolas Bouchaud
Un vivant qui passe d’après Claude Lanzmann
2 décembredéc. – 7 janvierjan.
3 – 4 févrierfév.
Un projet de Nicolas Bouchaud
Mise en scène, Éric Didry
Collaboration artistique, Véronique Timsit
D’après Un vivant qui passe de Claude Lanzmann
Adaptation, Nicolas Bouchaud, Éric Didry, Véronique Timsit
Avec Nicolas Bouchaud et Frédéric Noaille
Le Théâtre de la Bastille et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Production déléguée Otto Productions ; Théâtre Garonne – scène européenne (Toulouse)
Coproduction Compagnie Italienne avec Orchestre (Paris) ; La Comédie de Clermont-Ferrand, scène nationale ; Bonlieu scène nationale Annecy ; Théâtre national de Nice – centre dramatique national Nice-Côte d’Azur ; Comédie de Caen – centre dramatique national de Normandie ; Théâtre de la Bastille (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Bastille (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
En partenariat avec France Inter
« Une mise en scène redoutablement intelligente qui va au-delà de la cruelle lucidité de l’oeuvre originale » Libération
Après l’adaptation du roman de Thomas Bernhard Maîtres Anciens, le metteur en scène et comédien Nicolas Bouchaud poursuit son exploration de textes non théâtraux pour la scène. Le film Un vivant qui passe de Claude Lanzmann, entretien mené en plein tournage de Shoah, est le cœur de ce nouveau spectacle.
Pendant le tournage de son documentaire Shoah, Claude Lanzmann s’entretient avec Maurice Rossel, ancien délégué du Comité international de la Croix-Rouge à Berlin. Le 23 juin 1944, le jeune Rossel part inspecter le « ghetto pour la montre » ou « ghetto Potemkine » de Terezin en Tchécoslovaquie. Aveuglé par la mise en scène orchestrée par les nazis, il n’a pas vu, pas compris. De la rencontre entre le réalisateur et cet homme naîtra un film à part, Un vivant qui passe. Claude Lanzmann y pose une question centrale : qu’est-ce que voir ? En compagnie de ses compagnons de longue date Éric Didry et Véronique Timsit, Nicolas Bouchaud s’empare de ce témoignage en se demandant si ce spectateur passif de la barbarie ne serait pas la voix d’un antisémitisme ordinaire plus que jamais contemporain. À l’instar de celui du cinéaste, le geste artistique de l’acteur-créateur nous invite, grâce au plateau, à ré-inventer, encore et toujours, la transmission de l’histoire de la Shoah.
Dans le même lieu