Marcelo Evelin
AI, AI, AI
Conception, chorégraphie et danse, Marcelo Evelin
Films Super 8, Karim Ainouz
Décors et costumes, John Murphy
Assistante chorégraphique, Christiana Cavalcanti
Son, Jaap Lindijer, Gui de Areia
Lumières, Marc van Gelder
Photographie, Ben van Duin, Carlos Marques, Valério Araújo
Musique, Ella Fitzgerald, Brazillian « Chorinhos »
Plateforme de création, demolition Incorporada
Direction de production, Regina Veloso/Casa de Produção|CAMPO arte
Diffusion, Plateau Brésil
Lafayette-Anticipations et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
En partenariat avec France Culture
Défi d’une danse à partir de rien, AI, AI, AI circule entre présent et mémoire par le seul vecteur du mouvement corporel. Quelques accessoires au goût d’enfance ou d’adolescence, un corps dansant, et c’est tout un voyage poétique qui s’écrit, au cœur des racines brésiliennes d’un artiste longtemps éloigné de son pays.
Régulièrement appelé à remonter son solo créé en 1995 à New York, opus extrêmement personnel conçu à partir d’un processus d’investigation de son propre corps, hors de tout propos, Marcelo Evelin honore cette fois l’invitation de Lia Rodrigues, à laquelle le Festival d’Automne consacre un Portrait cette année. AI, AI, AI, autoportrait coloré à la saudade, se complète spontanément au fil des ans, s’enrichit de la métamorphose du corps. L’assurance gestuelle des débuts se teinte à présent de l’ombre du doute, qui témoigne de la maturité d’un geste passé par tous les états, et ne peut désormais que questionner la danse elle-même dans son exécution, un geste interrogatif et dansé, un geste qui regarde, jusqu’au bout des doigts. Après avoir mis à l’honneur une jeunesse flamboyante avec ses dernières pièces au Festival d’Automne, Marcelo Evelin imprime une autre gamme d’émotions en reprenant cette performance, seul en scène à soixante ans.
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