Marcela Levi, Lucía Russo
Let it burn
8 – 12 septembresept.
Concept et chorégraphie, Marcela Levi, Lucía Russo
Avec Tamires Costa
Co-création, Tamires Costa, Ícaro dos Passos Gaya
Lumières, Catalina Fernández
Son, toute l’équipe
Costumes, Marcela Levi, Lucía Russo
Documentation vidéos, Renato Mangoli, Luiz Guilherme Guerreiro
Le Théâtre de la Ville-Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Production Improvável Produções en collaboration avec Something Great
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Résidences artistiques Centro Coreográfico da Cidade do Rio de Janeiro, Consulado da Argentina no Rio de Janeiro, Espaço Cultural Sítio Canto
da Sabiá, Projeto Entre
Avec le soutien de Bisturi Material Hospitalar et FoBras
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
En partenariat avec France Culture
Les chorégraphes Marcela Levi et Lucía Russo signent un solo étourdissant et politique, incarné par la danseuse Tamires Costa, corps noir traversé par d’autres corps – invisibles – et par l’histoire, les sons, les stéréotypes et le regard du spectateur, placé dans une proximité troublante et joueuse.
Éruptif et dérangeant, Let it burn est un solo co-créé avec la danseuse Tamires Costa, une expérience contradictoire de la densité et de l’épure. Qu’est-ce qui anime ce corps et comment le regarder ? Quelles images et quels fantômes le traversent ? Marcela Levi et Lucía Russo ont collecté les traces d’existences qui sont comme autant de flammes auxquelles se brûler, convoquant Thelonious Monk, Dizzy Gillespie, Joséphine Baker, Valeska Gert, Macunaíma, Grande Otelo, Jorge Ben Jor, Mc Carol, Michael Jackson, Nina Simone et Woody Woodpecker. Une danse traversée par les stéréotypes associés aux corps noirs, qui sautent au visage et se délitent dans le même mouvement. C’est une pièce politique, comme peut l’être le travail de Lia Rodrigues, avec qui Marcela Levi a longtemps collaboré, avant de fonder sa propre compagnie avec Lucía Russo. Avec Let it burn, les deux chorégraphes embrassent contradictions et ambiguïtés dans un geste direct, à la fois immédiatement parlant et insaisissable.