Karlheinz Stockhausen

Donnerstag aus Licht / Acte 1 et Acte 2

Archive 2021
Cité de la musique – Philharmonie de Paris
15 novembrenov.

Composition, livret, danses, action scénique et gestes, Karlheinz Stockhausen
Direction musicale, Maxime Pascal
Direction scénique, Benjamin Lazar

Solistes 
Damien Bigourdan, ténor, Michaël
Pia Davila, soprano, Eva
Damien Pass, basse, Lucifer
Henri Deléger, trompette, Michaël
Iris Zerdoud, cor de basset, Eva
Mathieu Adam, trombone, Lucifer
Emmanuelle Grach, danse, Michaël
Suzanne Meyer, danse, Eva
Jamil Attar, danse, Lucifer
Alphonse Cemin, piano, l’accompagnateur de Michaël
Alice Caubit, Ghislain Roffat, clarinettes, le couple clownesque d’hirondelles
Benoit Coutris, trombone
Maxime Morel, tuba

Électronique musicale, Augustin Muller
Projection sonore, Florent Derex
Chef de chant, Alain Muller
Scénographie et costumes, Adeline Caron
Assistante costumes, Jeanne Lébène
Assistante à la mise en scène, Elizabeth Calleo
Transmission de la danse, Emmanuelle Grach
Création vidéo, Yann Chapotel
Régie vidéo, Gaëtan Besnard
Lumières, Christophe Naillet
Régie de production, Myrtille Debièvre et Cédric Joder
Maquillage, Mathilde Benmoussa
Assistant maquillage et coiffure, Corine Tasso, Carole Ortega
Surtitres, Lili Gomond
Régie son, Joan Cunha
Tops vidéo et lumière, Aurélie Martin
Régie orchestre, Marie Bailly, N. N.

Le Balcon
Élèves du Conservatoire National Supérieur de musique de Paris*

Adaptation de la production Le Balcon ; Opéra Comique (Paris) ; Opéra National de Bordeaux (2018)
Coproduction Le Balcon ; Conservatoire National Supérieur de musique et de danse de Paris ; Philharmonie de Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Stockhausen Verlag, Fabernovel et La Fugue
Le Balcon est soutenu par le Ministère de la Culture, la Caisse des Dépôts, la Ville de Paris, la Fondation Singer-Polignac, la SACEM et la Copie privée.

(Re)voir : capsule vidéo et entretien avec Maxime Pascal, Les Inrockuptibles.

Avec Jeudi de Lumière, Karlheinz Stockhausen ouvrait un cycle immense de sept opéras, Licht ­(Lumière), auquel il consacra vingt-cinq ans de sa vie et dont le Balcon, le Festival d’Automne et la Philharmonie de Paris programment, sur plusieurs années, l’intégralité. Dans un puissant mouvement de spirale, les sons s’y mesurent aux étoiles, l’homme participe de leurs rythmes et lance un appel à leur mystique harmonie.

Jeudi de Lumière est comme une autobiographie. Sous le nom de Michaël, Stockhausen relate, dans le premier acte, son enfance douloureuse dans l’Allemagne du nazisme et de l’après-guerre : son père, instituteur, disparu sur le front hongrois, et sa mère, euthanasiée, comme tant de malades mentaux, par le Troisième Reich. Orphelin, Michaël passe, peu après, un examen d’admission à l’école de musique. Le deuxième acte relate son voyage autour de la terre. Le rôle y est confié à la seule trompette, quand l’orchestre est un monde en soi où circulent, croisements clownesques d’hirondelle et de pingouin, deux clarinettes. À la fin de la septième et dernière station, Michaël fait retour. Dans ce diptyque se déploie merveilleusement l’écriture de soi et celle d’un vaste univers dont le héros est en quête. À la question : « Quel est pour vous le bonheur accompli sur terre ? », Stockhausen répondait un an avant la création à Milan de ce Jeudi de Lumière : « Une œuvre musicale parfaite. »

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