Gisèle Vienne

This is how you will disappear

Archive 2021
Maison des Arts de Créteil
6 – 8 janvierjan.
1/3

Conception, mise en scène, chorégraphie et scénographie, Gisèle Vienne
Créé en collaboration avec et interprété par Jonathan Capdevielle, Nuria Guiu Sagarra, Jonathan Schatz
Création musicale, interprétation et diffusion live, Stephen O’Malley, Peter Rehberg
Texte et paroles de la chanson, Dennis Cooper
Lumières, Patrick Riou
Sculpture de brume, Fujiko Nakaya
Vidéo, Shiro Takatani
Stylisme et conception des costumes, José Enrique Oña Selfa
Fauconnier, Patrice Potier / Les Ailes de l’Urga
Construction des poupées, Raphaël Rubbens, Dorothéa Vienne-Pollak, Gisèle Vienne
Reconstitution des arbres et conseils, Hervé Mayon / La Licorne Verte
Évidage et reconstitution des arbres, François Cuny / O Bois Fleuri, les ateliers de Grenoble
Création maquillages, perruques et coiffures, Rebecca Flores
Programmation vidéo, Ken Furudate
La Maison des Arts Créteil et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Production DACM ; Compagnie Gisèle Vienne
Coproduction Festival d’Avignon ; Le Quartz – scène nationale de Brest ; Festival/Tokyo ; Steep Slope Studio (Yokohama) ; Steirischer Herbst Festival (Graz) ; Comédie de Caen – centre dramatique national de Normandie ; Centre dramatique national Orléans Centre-Val de Loire ; Kyoto Experiment avec le soutien de Saison Foundation et EU Japan Fest ; BIT Teatergarasjen (Bergen) ; Göteborgs Dans- och teaterfestival ; International Summerfestival Kampnagel (Hambourg) ; Nationaltheatret (Oslo) ; Contre Jour, Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort, dans le cadre de l’accueil studio ; CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble, dans le cadre de l’accueil studio ; résidence-association ArtZoyd, Le phénix, scène nationale de Valenciennes – pôle européen de création
Coréalisation Maison des Arts Créteil ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Japan Foundation through the Performing Arts JAPAN program, Ville de Grenoble Étant donnés Contemporary Art – FACE Foundation, DICRéAM, Culturesfrance et la Ville de Grenoble, dans le cadre de la convention, Culturesfrance-Ville de Grenoble, Service Culturel de l’Ambassade de France à Tokyo, SACD dans le cadre de son Fonds Musique de Scène, Conseil général de l’Isère
Remerciements à l’Institut franco-japonais de Tokyo et la Villa Kujoyama, l’Institut franco-japonais du Kansai-Kyoto
Projet coproduit par NXTSTP, avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne
Accueil en résidence pour les répétitions au Le Quartz – scène nationale de Brest, CND Centre national de la danse (Pantin), Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l’accueil studio, Steep Slope Studio (Yokohama), Le CENTQUATRE-PARIS
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
En partenariat avec France Culture

Créée pour le Festival d’Avignon en 2010, This is how you will disappear s’enfonce dans une forêt à l’atmosphère changeante, où surgissent trois figures – une jeune athlète, son entraîneur et une rock star. Un tableau épique qui évoque la lutte intériorisée entre notre intimité et la société.

L’expérience – de celles qui marquent durablement le spectateur – débute avec une immense forêt d’un grand naturalisme. Un paysage où se déploient bientôt des phénomènes météorologiques qui bouleversent l’espace, la perception et la sensation que l’on en a, provoquant des glissements de la beauté liée à l’ordre vers celle liée au chaos. Les articulations conflictuelles de ces contraires entrent en résonance avec les trois personnages : un entraîneur représente l’autorité, garant d’un ordre qui sert un système de domination et permet ses abus ; une jeune gymnaste figure la beauté liée à la perfection culturellement construite, et une rock star celle liée à la ruine. This is how you will disappear évoque ces idéaux culturels et ces canons de beauté apparemment contradictoires issus de notre culture contemporaine. C’est une lutte intériorisée entre notre intimité et la société qui cherche son expression à travers ces représentations.