Gisèle Vienne

Kindertotenlieder

Archive 2021
Centre Pompidou
6 – 9 octobreoct.
1/2

Conception, Gisèle Vienne
Textes et dramaturgie, Dennis Cooper
Traduction, Laurence Viallet
Avec Sylvain Decloitre, Vincent Dupuy, Theo Livesey, Katia Petrowick et Jonathan Schatz
Musique originale live, KTL (Stephen O’Malley, Peter Rehberg)
et « The Sinking Belle (Dead Sheep) » par Sunn O))) & Boris (monté par KTL)
Lumières, Patrick Riou
Conception des robots, Alexandre Vienne
Conception des poupées, Gisèle Vienne
Création des poupées, Raphaël Rubbens, Dorothéa Vienne-Pollak, Gisèle Vienne, assistés de Manuel Majastre
Maquillage, Rebecca Flores
Les Spectacles vivants – Centre Pompidou et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Production DACM ; Compagnie Gisèle Vienne
Coproduction Le Quartz – scène nationale de Brest ; Les Subsistances (Lyon) ; VIADANSE – Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l’accueil-studio, Centre National de Danse Contemporaine – Angers – ACCN
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Ministère de la Culture, DRAC Rhône-Alpes et DICRéAM, la Région Rhône-Alpes, le Conseil Général de l’Isère, de la Ville de Grenoble, Étant donnés Contemporary Art – FACE Foundation Avec l’aide de ICI – Centre chorégraphique national Montpellier – Occitanie / Pyrénées Méditerranée, Point Ephémère (Paris)
Avec le soutien du CND Centre national de la danse (Pantin) et de la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis pour la re-création en 2021
Remerciements particuliers à Christophe Le Bris, Christophe Tocanier, Kenan Trevien, Arnaud Lavisse et David Jourdain
Remerciements à Hortense Archambault et à l’équipe de la MC93
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
En partenariat avec France Culture

Recréée en 2021 au Holland Festival, Kindertotenlieder est une expérience sensuelle d’une grande violence. Elle se construit à partir de la superposition de l’expression des fantasmes, de la fiction, de la réalité, de l’inconnu, ainsi que de différentes temporalités et glisse de la mémoire enfouie à la prise de conscience.

Au milieu d’un paysage enneigé, Kindertotenlieder se déploie sous une longue chute de neige, mêlant le romantisme au black metal et à la culture païenne autrichienne. Les dialogues poétiques écrits par ­Dennis Cooper mettent en scène le retour d’un adolescent défunt durant ses propres funérailles, la rencontre et le dialogue entre ce fantôme et un autre adolescent. La théâtralité permet de mettre en scène différentes reconstitutions, autant d’hypothèses sur la mort de ce garçon qui révèlent différentes strates de la mémoire. Lorsque la parole n’émerge pas encore, les émotions, les corps, les mouvements et la poésie parlent. Sur scène, le groupe KTL (Stephen O’Malley et Peter Rehberg) interprète sa musique, dont l’intensité se traverse comme une expérience physique. À travers cette mise en scène, affleure la manière dont certains types de cultures alternatives musicales inventent de nouveaux rituels qui rappellent les esthétiques et codes religieux.

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