Gaëlle Bourges
OVTR (ON VA TOUT RENDRE)
Conception et récit, Gaëlle Bourges
Avec Gaëlle Bourges, Agnès Butet, Gaspard Delanoë, Camille Gerbeau, Pauline Tremblay, Alice Roland, Marco Villari, Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK (musique live)
Avec des lettres de Lord Elgin, Giovanni Battista Lusieri, le révérend Philip Hunt, Mary Elgin, François-René de Chateaubriand, et des extraits de discours de Melina Mercouri, Neil Mac Gregor, Emmanuel Macron
Traduction des lettres anglaises, Gaëlle Bourges, avec l’aide d’Alice Roland et Gaspard Delanoë
Lumières, Alice Dussart
Musique, Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK et The Beatles, David Bowie, Kate Bush, The Clash, The Cure, Marika Papagika & The Sex Pistols
Chant, les interprètes
Coiffes des cariatides, moulages, couture, dorure et plume, Anne Dessertine
Le Théâtre de la Ville-Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Production association Os
Coproduction Dispositif « la Danse en grande forme » (Centre National de Danse Contemporaine – Angers – ACCN ; Malandain Ballet Biarritz – ACCN ; La Manufacture – CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux La Rochelle ; CCN de Caen en Normandie ; L’échangeur – CDCN – Hauts-de-France (Château-Thierry) ; CCN de Nantes ; CCN d’Orléans ; Atelier de Paris / CDCN ; Musée de la danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne ; Le Gymnase | CDCN Roubaix ; Pôle-Sud, CDCN de Strasbourg ; La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie) ; Théâtre de la Ville-Paris ; TANDEM, scène nationale (Douai-Arras) ; L’échangeur – CDCN – Hauts-de-France (Château-Thierry) ; Maison de la Culture d’Amiens – pôle européen de création et de production ; Le Trident – Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin ; L’Onde Théâtre Centre d’Art / Vélizy-Villacoublay
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Ministère de la Culture, DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie conventionnée, Région Île-de-France au titre de l’aide à la Permanence artistique et culturelle, Ménagerie de Verre dans le cadre du Studiolab
Accueil en résidence CND Centre national de la danse (Pantin)
Remerciements Christian Vidal pour le voyage en Grèce, Ludovic Rivière pour l’affinage de la pop-punk-rock britannique, Bernard Tran pour la captation vidéo
L’association Os est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, au titre de l’aide au conventionnement ; par la région Île-de-France, au titre de l’aide à la permanence artistique et culturelle, et par le département de l'Essonne au titre de l’Aide aux opérateurs culturels pour l’année 2021.
À l’heure où la restitution des œuvres pillées est au cœur de l’actualité, Gaëlle Bourges déplace le regard vers un cas intra-européen : celui des six cariatides de l’Acropole d’Athènes, dont l’une manque à l’appel, placée dans les collections du British Museum de Londres.
Ses cinq sœurs athéniennes, dit-on, se languissent d’elle. Au début du XIXe siècle, l’aristocrate écossais Thomas Bruce, Lord Elgin, fait scier puis envoyer à Londres l’une des six cariatides de l’Acropole, avec 50% de la frise du Parthénon. Ces trésors antiques volés sont toujours exposés au British Museum, malgré les appels grecs à leur restitution. Alors que le retour sur le continent africain d’œuvres pillées à l’époque coloniale a fait l’objet d’une première loi en France en 2020, OVTR (ON VA TOUT RENDRE) donne vie à la cariatide perdue de l’Acropole et propose de suivre son parcours symbolique, d’Athènes à Londres. Entremêlant lettres de l’époque et discours plus récents, Gaëlle Bourges examine les plis et les zones d’ombre d’une histoire de l’art qui a érigé l’art antique en modèle – tout en autorisant son appropriation par des pays plus puissants. Un regard critique sur nos représentations, avec en filigrane la question suivant : et si on rendait tout ?
Dans le même lieu
Mohamed El Khatib La vie secrète des vieux
Amoureux du théâtre documentaire, Mohamed El Khatib s’empare d’un sujet de choix et de l’ombre : la vie sentimentale et érotique des « vieux ». Cousue d’audace et de tendresse, sa nouvelle pièce prend le contrepied des connotations qui collent à la peau de la vieillesse, en la percevant sous l’angle du désir.
Jérôme Combier, Alberto Posadas, Salvatore Sciarrino
Pleine de poésie, traversée d’éclats mystérieux et exaltant une plasticité qui modèle le geste instrumental et électronique, la musique de Jérôme Combier ouvre notre écoute aux détails du monde et à leurs subtiles mutations. Strands, sa dernière création, noue ainsi des relations avec l’animal et le végétal, tissant des fils à l’image d’une toile d’araignée.