François Gremaud
Giselle...
11 décembredéc.
14 décembredéc.
17 – 30 décembredéc.
Concept et mise en scène, François Gremaud
Avec Samantha van Wissen
Musique, Luca Antignani, d’après Adolphe Adam
Musiciennes interprètes, Léa Al-Saghir (violon), Tjasha Gafner (harpe), Héléna Macherel (flûte), Sara Zazo Romero (saxophone)
Texte, François Gremaud, d’après Théophile Gautier et Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges
Chorégraphie, Samantha van Wissen, d’après Jean Coralli et Jules Perrot
Création lumières, Stéphane Gattoni
Assistante, Wanda Bernasconi
Son, Bart Aga
Le Festival d’Automne à Paris est producteur délégué de la tournée francilienne de ce spectacle, qu’il présente en coréalisation avec le Théâtre de la Ville-Paris.
Production 2b company
Production déléguée de la tournée francilienne Festival d’Automne à Paris
Coproduction Théâtre Vidy-Lausanne ; Théâtre Saint-Gervais (Genève) ; Bonlieu scène nationale Annecy ; Malraux, scène nationale Chambéry Savoie dans le cadre du projet PEPS – Plateforme Européenne de Production Scénique
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia
Avec le soutien de Programme PEPS de coopération territoriale européenne INTERREG V, la Ville de Lausanne et le Canton de Vaud, Loterie Romande, Ernst Göhner Stiftung, Fondation Leenaards, Pour-cent culturel Migros Vaud, Fondation Suisse des Artistes Interprètes
Giselle… n’est pas Giselle : Giselle… est une pièce théâtrale, musicale et chorégraphique qui parle de Giselle, monument du ballet romantique. Avec Samantha van Wissen – que l’on a vu danser avec Anne Teresa De Keersmaeker et Thomas Hauert –, François Gremaud rebat le jeu et, à travers les points de suspension, fait poindre la joie.
Plateau nu, une oratrice apparaît. Interprétée par Samantha van Wissen, elle raconte Giselle, son contexte, son esthétique, sa fable, et finit par danser, à sa façon, le ballet. Partant de son vocabulaire contemporain, elle retrace les scènes essentielles, rejoue la pantomime et déjoue le langage classique. Après Phèdre !, François Gremaud signe le deuxième opus d’un triptyque sur les figures féminines tragiques des arts vivants classiques et développe un exercice de style consistant à réduire une pièce en une « paraphrase » pour un orateur. Son texte malicieux stratifie les aires de jeu entre l’héroïne du ballet, le personnage de la pièce et son interprète. Jouée en direct, la partition musicale de Luca Antignani réinstrumentalise l’œuvre originale et adosse au trio flûte, harpe et violon un iconoclaste saxophone. Si Giselle est une déclaration d’amour, Giselle… célèbre la joie, cette « force majeure » chère au philosophe Clément Rosset.
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