Forced Entertainment

Tomorrow’s Parties

Archive 2021
Théâtre
1/3

Conception et réalisation, Forced Entertainment
Mise en scène, Tim Etchells
Avec Jerry Killick et Cathy Naden
Scénographie, Richard Lowdon
Lumières, Francis Stevenson
Le Théâtre de la Ville-Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Production Forced Entertainment ; Belluard Bollwerk International ; avec la contribution du Canton de Fribourg à la Culture
Coproduction BIT Teatergarasjen (Bergen) ; International Summerfestival Kampnagel (Hambourg) ; Kaaitheater (Bruxelles) ; Künstlerhaus Mousonturm (Francfort) ; Theaterhaus Gessnerallee (Zurich) ; Sheffield City Council
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Stanley Thomas Johnson Foundation

« C’est au pied de notre imagination que Tim Etchells nous coince et nous livre nous-même. » Mouvement

Deux acteurs convoquent sur scène une multitude de futurs hypothétiques, invitant le public à une réflexion tour à tour joueuse, délirante et effrayante. À l’instar d’autres œuvres de Forced Entertainment fondées sur le langage, Tomorrow’s Parties explore la capacité des mots à faire exister ce qui n’est pas encore.

Sur une scène éclairée par des lumières de fête foraine, deux acteurs sur une estrade rivalisent de prédictions, des plus fantasques aux plus réalistes. Dans cet espace physique pourtant restreint, leur discours construit un espace dramatique d’ampleur, le lieu d’une investigation dans nos fantasmes intimes et collectifs. Recyclant joyeusement ce qui nous environne de discours politiques ou économiques, technologiques ou environnementaux sur l’avenir, les scénarios se côtoient, certains étranges et merveilleux, d’autres plus sombres – certains clairement irréalisables, d’autres éminemment plausibles. Fantaisies merveilleuses, dystopies inquiétantes ou cauchemars politiques, que disent ces récits de qui nous sommes et de notre présent ? Quelles sont les limites du monde que nous habitons ? Comment les mots peuvent-ils refaire le monde ? Évoluant du comique au poignant, traversant librement les genres populaires ou illustres, la pièce fait résonner en nous la musique infinie du rêve, de l’espoir et des peurs.