Emmanuelle Huynh
Múa
Conception, Emmanuelle Huynh
Forme pour immobilité, Emmanuelle Huynh
Obscurité, Yves Godin
Silence, Kasper T. Toeplitz
Transparence, Christian Rizzo
Le CND Centre national de la danse et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Production Plateforme Múa
Coproduction Théâtre contemporain de la danse (Paris)
Coréalisation CND Centre national de la danse (Pantin) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Emmanuelle Huynh a bénéficié pour ce projet d’une bourse Villa Médicis hors les murs au Vietnam.
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
« La danse se fragmente et offre des contrastes saisissants entre explosion du corps et repos silencieux. » Toute La Culture
Écoutez : entretien avec Emmanuelle Huynh - Par les temps qui courent, Mathilde Wagman et Marie Richeux - France Culture
En 1995, Emmanuelle Huynh crée le solo Múa – danse en vietnamien : une traversée intérieure à la frontière de l’obscurité, qui révèle un corps en voie d’apparition, tiraillé entre l’ombre et la lumière, l’intériorité et le dehors, le Vietnam et la France.
« Immobilité : Emmanuelle Huynh ; silence : Kasper T. Toeplitz ; obscurité : Yves Godin ; transparence : Christian Rizzo ». Première pièce de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, créée après une résidence au Vietnam, Múa affirme dès ses prémices une remise en question radicale des présupposés de la danse – réduisant le champ de la vision au profit des autres sens. Dans cette œuvre immersive, chaque élément scénique fonctionne à la manière d’un révélateur, dévoilant la mue d’un corps vers l’apparition de son moi. Défaisant la dualité entre le mouvement et l’immobilité, le visible et l’invisible, Múa modèle la perception, exposant le trajet interne des sensations au sein d’un organisme qui se cherche une forme. Façonnée par l’ombre, massée par la matière sonore, la silhouette imperceptible d’Emmanuelle Huynh agit à la lisière de la conscience, incarnant les zones d’incertitude d’une identité qui se réinvente par le mouvement. Entraînant le spectateur dans une expérience sensorielle et perceptive limite, où chaque geste redéfinit la lisière du discernement, elle compose une phénoménologie de l’apparition.
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