Thomas Quillardet

Ton Père d’après Christophe Honoré

Archive 2020
Théâtre
1/5

Adaptation et mise en scène, Thomas Quillardet
D’après Ton Père de Christophe Honoré (texte publié aux éditons Mercure de France)
Avec Thomas Blanchard, Claire Catherine, Morgane el Ayoubi, Cyril Metzger, Etienne Toqué
Assistante à la mise en scène, Titiane Barthel
Scénographie, Lisa Navarro
Lumières, Lauriane Duvignaud
Costumes, Marie La Rocca
Régie générale, Titouan Lechevalier
Production 8 avril
Coproduction La Comédie de Reims – CDN ; Le Trident – Scène nationale de Cherbourg en-Cotentin ; ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie ; Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale ; Le Théâtre de Chelles ; Le Gallia – Théâtre Cinéma Saintes – Scène conventionnée ; Le Pont des Arts – Centre culturel de Cesson-Sévigné
Coréalisation Le Monfort (Paris) ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations au Monfort (Paris)
Avec le soutien de l’Adami
Avec le soutien du Théâtre de Vanves
Avec le dispositif d’insertion de l’ÉCOLE DU NORD, soutenu par la Région Hauts-de-France et le Ministère de la Culture
En partenariat avec France Culture

(Ré)Ecouter : Thomas Quillardet / Affaires culturelles, France Culture ici

« Dans une scénographie quadrifrontale propice à l’intimité, le metteur en scène déroule ce récit qu’il voit centré sur le doute. » Têtu

Thomas Quillardet adapte Ton Père de Christophe Honoré, dans un dispositif quadrifrontal. Dans ce roman autobiographique, le narrateur s’interroge sur sa situation d’homme homosexuel et père et sur les préjugés de la société. Explorant tous les recoins de sa vie, il se remémore son adolescence et sa relation à son propre père.

Ton Père s’ouvre avec le réveil brutal du narrateur. Sur la feuille que sa fille de dix ans a trouvée punaisée sur la porte de l’appartement ce dimanche-là, un mot anonyme : « guerre et paix, contrepèterie douteuse ». Le voilà violemment mis à l’index ; soupçonné, parce que gay, de ne pouvoir être père. Entre introspection et enquête à suspens – qui est cet ennemi invisible qui le poursuit ? –, pétri de doutes mais non dénué d’humour, le narrateur questionne la place assignée à chacun dans une société corsetée. Déstabilisé par l’intrusion de cette punaise dans sa vie comme un caillou dans sa chaussure, le voilà qui revisite la jeunesse en Bretagne, la famille et les premières fois – le désir, la drague, les filles, les garçons, l’écriture, Paris… – ainsi que sa relation à son propre père. Autour de Thomas Blanchard, acteur à la présence délicate et fluctuante d’un âge à l’autre, le metteur en scène Thomas Quillardet invite les spectateurs dans l’intimité du personnage à travers un dispositif quadrifrontal habité par les voix de quatre acteurs qui interpètent à eux seuls vingt-trois personnages. Après Tristesse et joie dans la vie des girafes, de Tiago Rodrigues, présenté au Festival en 2018, Thomas Quillardet explore à nouveau la question de la filiation, cette fois depuis l’âge adulte.
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Spectacle à partir de 15 ans