Théâtre du Radeau
ITEM
4 – 14 févrierfév.
Mise en scène et scénographie, François Tanguy
Avec Frode Bjørnstad, Laurence Chable, Erik Gerken, Vincent Joly
Son, Éric Goudard, François Tanguy
Lumières, François Fauvel, Julienne Havlicek Rochereau, François Tanguy
Construction décors, Pascal Bence, Frode Bjørnstad, François Fauvel, Éric Goudard, Julienne Havlicek Rochereau, Vincent Joly, Jimmy Péchard, François Tanguy
Coproduction de la création au Théâtre du Radeau (Le Mans) MC2 : Grenoble ; Théâtre National de Strasbourg ; Centre Dramatique National de Besançon Franche-Comté ; Les Quinconces-L’espal Scène nationale du Mans ; T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Festival d’Automne à Paris
Coproduction de la reprise Théâtre Garonne – scène européenne (Toulouse) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation la vie brève – Théâtre de l’Aquarium
Spectacle créé le 5 novembre 2019 à Les Quinconces-L’espal Scène nationale du Mans
« Telle est la force du Radeau. Elle naît d’une poésie nourrie d’images, de sons, de mots qui obéissent à une logique du décalage, du contraste et du lyrisme. Et elle touche chacun dans la salle d’une manière très personnelle. Cela, qui est souvent vrai au théâtre, l’est encore plus dans les spectacles de François Tanguy. Pour cette raison, on ne peut que recommander à chacun d’aller vivre sa propre expérience d’Item à Gennevilliers, ou dans les villes de France qui accueilleront le spectacle en 2020. » Le Monde
« Item est un vagabondage poétique unique, une adresse à l’intelligence du spectateur. » L’Humanité
« Mais, d’un spectacle à l’autre, Tanguy et sa bande poussent le théâtre, cet art de l’espace, du temps, du mouvement, du son (mots, musiques) et de la lumière, à fond les manettes en jouant sur ce qui est propre au théâtre, à savoir la disparition inhérente à toute représentation, en la poussant dans ses derniers retranchements, en la démultipliant, en faisant de l’apparition/disparition le tempo du spectacle. » Mediapart
« Une succession de mouvements, de mots, d’images, de musiques, de figures, de sons… Une plongée vertigineuse dans la densité de l’instant. » La Terrasse ici
« Probablement faut-il voir « Item » comme un chaînon du Radeau au sein de la génétique Tanguy, dont les spectacles se suivent à l’image d’un long kaléidoscope : aussi obscur semble-t-il encore à nos yeux inhabitués à sa lumière, le proscenium textuel d’ « Item » est une clé à retardement pour le spectateur. » I/O Gazette
« La pièce tient autant du tableau vivant que de jeux de construction et de déconstruction des espaces, dans le ballet incessant des corps et des espaces perpétuellement remaniés. » Théâtre(s)
« Le théâtre de Tanguy est un théâtre en lévitation, un théâtre poétique d’une beauté fulgurante qui vous transperce de part en part ; un théâtre joyeux, débridé, libre de toutes conventions, de tous faux-semblants et autres artifices. » Théâtre(s)
Suite aux mesures gouvernementales en cours, ce spectacle est malheureusement annulé.
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Si vous êtes d’ores et déjà muni de billet(s), le Festival va prendre contact avec vous.
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Compagnon de route du Festival d’Automne à Paris depuis plus de trente ans, François Tanguy propose, avec ITEM, un geste théâtral poétique et singulier. Le ballet des corps et des décors s’annonce millimétré, l’espace en perpétuel mouvement, et les mots transformés en sonorités. Littérature, poésie, essai et musique s’entremêlent pour donner à voir et à entendre un théâtre rare qui n’a jamais cessé de se réinventer.
« C’est un théâtre qui parle du théâtre, avec les moyens du théâtre : ce n’est pas un théâtre de concepts ou de notions, Tanguy et le Radeau ne sont pas philosophes, même si, au bout, il y a sans doute une question posée et une réponse proposée à la vérité de quelque chose, une vérité du théâtre et non de théâtre. De même, ce n’est pas un théâtre politique, bien qu’il y ait un engagement de ce théâtre face à ce qui lui est public, à ce qu’il partage en commun avec tant d’autres. Ces données, philosophie et politique, investissent par en dessous ce théâtre dans des agencements qui emportent ses matières vers des devenirs imprévus. C’est un théâtre où les planches jouent un rôle déterminant, les coulisses, les lumières, les sons, décomposés en paroles, en musique, recomposés un instant en quelque chose qui doit être de l’ordre du sens et de la sensation. C’est un théâtre de bois et d’acteurs qui aboutissent à ce que Tanguy appelle la contemporanéité : cela signifie sans doute dire son mot dans le débat autour de la représentation, la faire – sans en être le représentant – non pas à l’écart, mais au cœur même des affaires du théâtre. C’est déjà plein de théâtre, avec des fables parfois douloureuses et mélancoliques, parfois drôles et grotesques ; parfois l’un et l’autre mélangés en un motif – qui n’est pas seul et qui n’est pas le même. »
Jean-Paul Manganaro in François Tanguy et Le Radeau, P.O.L., 2008
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Ce spectacle bénéficie de l’accompagnement à la reprise du Festival d’Automne à Paris.