Sylvain Creuzevault
Les Frères Karamazov d’après Fiodor Dostoïevski
Adaptation et mise en scène, Sylvain Creuzevault
D’après Les Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski
Traduction, André Markowicz
Avec Nicolas Bouchaud, Sylvain Creuzevault, Servane Ducorps, Vladislav Galard, Arthur Igual, Sava Lolov, Pauline Lorillard, Frédéric Noaille, Blanche Ripoche, Sylvain Sounier
Dramaturgie, Julien Allavéna
Scénographie, Jean-Baptiste Bellon
Lumières, Nicolas Joubert
Musique, Sylvaine Hélary, Antonin Rayon
Son, Michaël Schaller
Costumes, Gwendoline Bouget
Masques, Loïc Nébréda
Production Le Singe
Coproduction L’empreinte, Scène nationale Brive-Tulle ; Le Théâtre des 13 vents – CDN Montpellier ; Bonlieu scène nationale Annecy ; Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations à l’Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris)
Avec le soutien de l’Adami
En partenariat avec France Inter
En raison du confinement annoncé mercredi 28 octobre 2020 pour une période minimum de 4 semaines, ce spectacle ne pourra être présenté aux dates initialement prévues.
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Le Festival travaille actuellement à son report à l'automne 2021.
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Si vous êtes d’ores et déjà muni de billet(s), le Festival va prendre contact avec vous.
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Dostoïevski obsède depuis longtemps Sylvain Creuzevault. Après avoir adapté Les Démons (2018), il s’empare des Frères Karamazov. Le théâtre offre ainsi une scène aux conflits intérieurs et aux questionnements théologiques de ces personnages mythiques et flamboyants.
Avec sa compagnie Le Singe, Sylvain Creuzevault met en scène sans relâche l’invention moderne du politique et dissèque l’histoire du socialisme. L’œuvre de Dostoïevski est une pièce maîtresse de ce gigantesque chantier artistique : après Les Démons, Crime et Châtiment, L’Adolescent, le metteur en scène s’intéresse aux Frères Karamazov. L’intrigue semble simple : Fiodor Karamazov est assassiné. Qui est le coupable ? À travers le récit d’un parricide, l’auteur se confronte aux questions métaphysiques et politiques qui l’habitent : l’affrontement entre le bien et le mal, la culpabilité, l’artificialité de la foi, la réconciliation entre la loi divine et la loi terrestre. Et si Dostoïevski critique l’institution religieuse avide de pouvoir, la foi n’a cependant pas déserté son œuvre. Toutes ses réflexions s’incarnent dans une intrigue policière aux allures de farce. Mais une farce grinçante qui dissout les convictions et distille la puissance destructrice du rire. Ce sont toutes ces ambiguïtés que Sylvain Creuzevault met en scène sans escamoter le plaisir narratif des Frères Karamazov. Romantique, fantastique, l’œuvre entremêle les genres et le plateau offre un magnifique terrain de jeu à ce roman inclassable.