Sylvain Creuzevault

Le Grand Inquisiteur d’après Fédor Dostoïevski

Archive 2020
Théâtre
1/6

Adaptation, Sylvain Creuzevault
D’après Les Frères Karamazov de Fédor Dostoïevski
Traduction française, André Markowicz
Avec Sylvain Creuzevault, Arthur Igual, Sava Lolov (distribution en cours)
Dramaturgie, Julien Allavena
Création musicale, Sylvaine Hélary, Antonin Rayon
Son, Michaël Schaller
Scénographie, Jean-Baptiste Bellon
Vidéo, Valentin Dabbadie
Costumes, Gwendoline Bouget
Maquillage, Mytil Brimeur
Masques, Loïc Nébréda
Production Le Singe
Coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris)
Coréalisation Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Automne à Paris – Le Grand Inquisiteur est extrait du volume 1 des Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski, deuxième partie, livre cinquième (traduction André Markowicz,Actes Sud, coll. Babel, 2002).
Avec le soutien de l’Adami
En partenariat avec France Inter

(Ré)Ecouter : Sylvain Creuzevault : Dostoïevski et le chaos, La Grande table, France Culture ici
« Pas de gesticulations, pas de hurlements, pas de jeux de lumière extravagants, mais des comédiens qu’on ne peut s’empêcher d’écouter et de regarder, alors même que les rapports de cause à effets des actions sont impossibles à résumer. » Libération
« Le théâtre de Creuzevault est toujours polymorphe et brouillon, mais toujours tout aussi indispensable comme affirmation du pouvoir de la pensée dans l’acte politique. Et, assurément, porteur d’une vision de la rédemption qui offre un contrepoint salutaire au défaitisme de l’histoire. » I/O Gazette
« Dostoïevski vu par le metteur en scène et comédien Sylvain Creuzevault, c’est un ouragan de questions sur aujourd’hui. » Le Canard enchainé
« Projeté sur le plateau, le texte se lit, s’entend et s’éprouve, accomplissant une révolution du temps qui dépeint notre actualité comme une dystopie déjà advenue, dans laquelle nous baignons et risquons fort de nous noyer. » Les Inrockuptibles
« Dostoïevski va décidément comme un gant à Sylvain Creuzevault. » Sceneweb
« Ainsi s’avance cette soirée vivifiante emmenée par des acteurs heureux de fouler la scène et nous de les revoir en pleine forme. » Balagan
« La troupe est au diapason, passant de la comédie au drame, de la dérision au sérieux. » L’œil d’Olivie

Parallèlement aux Frères Karamazov, Sylvain Creuzevault fait du Grand Inquisiteur, passage le plus fameux du roman de Dostoïevski, un objet scénique autonome : une vertigineuse parabole sur la liberté qui se prête à une grande variété de traitements.

Au sein des Frères Karamazov, l’épisode du Grand Inquisiteur occupe une place d’élection. Freud tenait pour « l’une des plus hautes performances de la littérature mondiale » ce dialogue, politique et philosophique tout autant que théologique, entre le pieux Aliocha et son frère Ivan, l’intellectuel matérialiste, autour d’une lancinante question : l’homme est-il apte à la liberté ? Sylvain Creuzevault s’est emparé de ce fragment d’une richesse inépuisable, propice à toutes les interprétations et les mises en abîme, pour en faire un objet scénique à part entière, en le traitant d’une manière autonome et radicalement différente de ce qu’il propose dans sa mise en scène du roman de Dostoïevski.