Nacera Belaza

L’Onde

Archive 2020
Danse

Chorégraphie et conception son et lumière, Nacera Belaza
Avec Nacera Belaza, Aurélie Berland, Beth Emmerson, Magdalena Hylak, Mélodie Lasselin
Régie générale, Christophe Renaud
Production Compagnie Nacera Belaza
Coproduction Kunstenfestivaldesarts / Charleroi danse, centre chorégraphique de Wallonie – Bruxelles ; Festival de Marseille ; deSingel, Campus International des Arts ; MC93 Bobigny ; LUMA Foundation ; ICI—Centre chorégraphique national Montpellier - Occitanie / Direction Christian Rizzo, dans le cadre du programme résidences de recherche et de création ; L’Arsenal- Cité musicale-Metz ; Atelier de Paris / CDCN Action financée par Région Ile de France - Aide à la création; Accueil en résidence LUMA Foundation Prêt de plateau Points-communs, nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise Soutiens SPEDIDAM; SACD dans le cadre du programme duo; Institut français - Ville de Paris
Coréalisation MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Adami
La compagnie a bénéficié de l’accueil en résidence de la Fondation LUMA-Arles.
La Compagnie est soutenue par la Direction régionale des affaires culturelles d'Ile-de-France – ministère de la Culture au titre du programme des Compagnies et ensembles à rayonnement national et international – CERNI et la Région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle. Elle est soutenue par l'ONDA pour sa diffusion sur le territoire français et par l'Institut Français Paris à l’international.

« À l’heure de la distanciation physique, L’onde résonne comme une pulsation et une connexion entre les corps à préserver coûte que coûte. »  Profession Spectacle
(Ré)coutez : Nacera Belaza / Par les temps qui courent, France Culture ici

Prolongeant le cheminement de ses précédentes pièces, Nacera Belaza explore, avec L’Onde, le rituel. Et s’interroge. Comment par la répétition renouer avec ce qui vit en nous et faire un avec le tout ? Épouser l’infini ? Entrer en soi, sculpter le mouvement de l’intérieur, pour mieux explorer le monde ?

Habiter pleinement son corps, étirer le geste, le dépouiller pour accéder, par la répétition, aux profondeurs de l’être, à la quintessence de la vibration. Au souffle. Élan vital qui porte l’être, l’anime, l’engage dans le mouvement et lui permet de se projeter hors de soi pour entrer en résonance avec ce qui est. Chez Nacera Belaza, la danse ne cherche pas à maîtriser le corps mais au contraire à le libérer par la connaissance de soi. L’expérience est intérieure et demande de lâcher prise, de faire taire l’ego, le mental, et paradoxalement pour un danseur de parvenir à renoncer au corps. Pour L’Onde, la chorégraphe franco-algérienne est allée s’imprégner de la mémoire et des archives algériennes des danses traditionnelles, proches du rituel. Celles-là même qui, par le répétitif, aident à gagner en intensité et à éprouver la densité et du geste et de sa propre intériorité. Et qui demandent à l’interprète de trouver où puiser la force de ces gestes inlassablement reproduits, de conjuguer à l’infini un acte fini, et d’éprouver ainsi l’immuable dans le mouvement. Ce dernier n’est alors plus seulement dansé. Il se transforme en un état, celui de la plénitude de soi.

Dans le même lieu

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
18 – 22 septembresept.

Soa Ratsifandrihana
Fampitaha, fampita, fampitàna

Danse

Engageant les corps dans une oralité contemporaine, Soa Ratsifandrihana, le guitariste Joël Rabesolo et les performeuses et performeurs Audrey Mérilus et Stanley Ollivier se nourrissent de leurs récits diasporiques et de leurs origines pour raconter une histoire qu’ils auraient aimé entendre ou voir. Fampitaha, fampita, fampitàna – trois mots malgaches signifiant comparaison, transmission et rivalité – forment des déclinaisons dans lesquelles les interprètes glissent d’un état à l’autre et semblent suivre un mouvement en perpétuelle métamorphose. 

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
13 octobreoct.

Jeanne Balibar
Les Historiennes

RépertoireThéâtre

Trois femmes ressurgissent du passé grâce à trois historiennes contemporaines qui les ressuscitent en trois récits, dont s’empare l’actrice Jeanne Balibar pour en proposer une lecture jouée. Quatre femmes d’aujourd’hui posent un regard particulièrement éloquent et incisif sur trois destinées féminines emblématiques.

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
5 – 8 novembrenov.

Nacera Belaza
La Nuée

Danse
Réserver

Reconnue pour ses chorégraphies minimalistes et envoûtantes, Nacera Belaza poursuit son exploration du cercle et du rythme initiée avec Le Cercle (2019) et L’Onde (2021), pièces marqueurs de son langage chorégraphique. Après une première étape de création à Bruxelles en mai 2024, la chorégraphe prolonge le processus de création de La Nuée en invitant dix nouveaux interprètes au plateau. 

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
14 – 17 novembrenov.

Stefan Kaegi (Rimini Protokoll)
Ceci n’est pas une ambassade (Made in Taiwan)

ThéâtrePerformance
Réserver

C’est à Taïwan que nous embarque le metteur en scène voyageur de Rimini Protokoll, Stefan Kaegi, avec trois performeurs natifs et résidents de l’île. Dans ce spectacle où l’action filmée en direct nous entraîne dans les méandres d’un décor miniature, la fiction pointe une réalité géopolitique ubuesque.

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
22 – 30 novembrenov.

Rosana Cade, Ivor MacAskill
The Making of Pinocchio

Théâtre
Réserver

Investissant, pour le théâtre, le territoire peu exploré de l’affection queer, le duo Cade MacAskill part du conte de Collodi pour raconter la transition de genre et ses répercussions dans le couple. The Making of Pinocchio apparaît comme un manifeste burlesque pour les formes en construction.

Points communs – Théâtre des Louvrais
14 – 16 novembrenov.
Scène nationale de l'Essonne – Théâtre de l’Agora
19 – 20 novembrenov.
MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
29 novembrenov. – 8 décembredéc.
La Merise
12 – 14 décembredéc.
La Ferme du Buisson, Scène nationale – cinéma – centre d’art contemporain
18 – 19 décembredéc.

Joël Pommerat
Marius

Théâtre

Ce spectacle, inspiré de l’œuvre de Marcel Pagnol, explore le thème de l’évasion. Certains des comédiens ont découvert le théâtre à la maison centrale d’Arles. Marius offre une occasion unique de découvrir une dimension peu connue mais cruciale de l’art de Joël Pommerat.