Meg Stuart
CASCADE
Chorégraphie, Meg Stuart
Conception et interprétation, Pieter Ampe, J. Batut, Mor Demer, Davis Freeman, Márcio Kerber Canabarro, Renan Martins de Oliveira, Isabela Fernandes Santana
Scénographie et lumière, Philippe Quesne
Dramaturgie, Igor Dobricic
Musique, Brendan Dougherty
Musique live, Sofia Borges, Brendan Dougherty
Costumes, Aino Laberenz
Assistant chorégraphie, Francisco Camacho
Assistant scénographie, Elodie Dauguet
Production Damaged Goods (Bruxelles) ; Nanterre-Amandiers ; PACT Zollverein ; Ruhrtriennale – Festival der Künste 2020
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction December Dance (Concertgebouw and Cultuurcentrum Brugge) ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; Théâtre Garonne – scène européenne (Toulouse) ; Arts Centre Vooruit (Gand) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Nanterre-Amandiers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Adami
« CASCADE, sur le papier, n’a toujours rien du long fleuve tranquille et se déverse par effets domino, réactions en chaîne et bordel en cascade. Chouette. » Libération
Suite aux mesures gouvernementales cours, et après discussion avec le théâtre partenaire et la compagnie, nous devons malheureusement annuler ce spectacle.
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Chaque projet de la chorégraphe Meg Stuart cherche à créer les conditions d’une expérience perceptive radicale. Après Celestial Sorrow, dérive imaginaire entraînée par des voix, CASCADE invente un territoire transitoire : entraîné dans une série d’effets domino, un collectif fragile cherche à résister à l’entropie qui gagne les corps et l’espace.
Des courses, des chutes qui se succèdent en cascade ; des enchaînements de corps qui perdent leurs repères, tentent de retrouver l’équilibre, de règles qui vacillent, de principes qui se transforment et s’interrompent... Pour cette création, réalisée en collaboration avec le metteur en scène et scénographe Philippe Quesne et le musicien Brendan Dougherty, Meg Stuart est partie d’un ensemble de principes physiques visant à décupler l’intensité circulant sur le plateau. À la manière d’une machine devenue folle, les repères se dérèglent progressivement : l’organisation spatiale et temporelle ne cesse de changer en cours d’action, obligeant le groupe de danseurs et de comédiens à s’adapter, à inventer des circuits alternatifs – d’autres modes de relation et de déplacement. Soumis à des conditions physiques extrêmes – à la fatigue, à la répétition, au dépassement des limites –, ils tentent de synchroniser leurs rythmes, de fabriquer des îlots temporels à l’abri du chaos. Entre genèse et fin du monde, l’environnement créé par Philippe Quesne décuple la perception de cette zone au sens vacillant. Concert physique accompagné par les rythmes de deux batteurs, ou méditation sur le temps, CASCADE appuie sur la touche reset, et réinitialise les coordonnées d’une réalité instable – à la recherche d’autres modes d’interaction et d’organisation collective.