Maxime Kurvers
Théories et pratiques du jeu d’acteur (1428-2020) Une bibliothèque vivante pour l’art de l’acteur – chapitres 1 à 28
6 – 9 maimai
Conception et mise en scène, Maxime Kurvers
Avec Évelyne Didi, Camille Duquesne, Julien Geffroy, Michèle Gurtner, Mamadou M Boh, Caroline Menon-Bertheux, Yoshi Oida
Texte et dramaturgie, Maxime Kurvers et les interprètes
Costumes, Anne-Catherine Kunz
Lumières, Manon Lauriol
Production MDCCCLXXI (Paris)
Coproduction La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers ; The Saison Foundation (Tokyo) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, au titre de l’aide à la création, et celui de l’agence pour les Affaires culturelles du Japon
Avec l’aide de La Ménagerie de verre dans le cadre de Studiolab, de l’Odéon - Théâtre de l’Europe, des Tréteaux de France - centre dramatique national, de Morishita Studio - Tokyo, pour la mise à disposition de leurs espaces de recherches et de répétitions
En raison des mesures gouvernementales en cours, ce spectacle ne pourra être présenté en novembre aux dates initialement prévues.
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Ce spectacle reporté en mai 2021 ne sera pas ouvert au public.
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Par un retour aux textes fondateurs de la discipline théâtrale, Maxime Kurvers nourrit une lecture critique des outils pédagogiques dont dispose l’acteur. Il invite ses interprètes à performer librement des énoncés théoriques, contribuant à une encyclopédie incarnée de ces propositions, ici réappropriées.
Poursuivant ses recherches sur l’imagination de l’acteur entamées avec La Naissance de la tragédie (2018), Maxime Kurvers propose à des comédiens de questionner leurs outils méthodologiques et la distance qui sépare ces discours prescripteurs de la pratique auxquels ils donnent lieu. Il s’agit de revenir aux écrits qui en ont fourni les fondements théoriques, de relire Zeami, Diderot, Brecht, Meyerhold, Lecoq, Bogart ou Overlie dans le texte, pour les ramener à leur littéralité avant d’en proposer des « précipités » théâtraux. Chaque comédien traduit ainsi une proposition intellectuelle dans la pratique de manière à incorporer le savoir théâtral dont il fait simultanément la démonstration. L’ensemble de ces exercices performatifs forme alors une bibliothèque vivante, incarnée à rebours de toute spectacularité. Ramenant le jeu théâtral à la condition d’une situation intellectuelle, Maxime Kurvers le réinscrit dans son historicité pour mieux penser la façon dont l’acteur subjectivise toujours le discours, qui s’adapte en retour à sa plasticité. Déduites de la compréhension individuelle des textes, cette suite de situations d’énonciation retrace ainsi une histoire de la modernité théâtrale ; elles dessinent le profil d’un acteur informé, libre de son interprétation, potentiellement souverain. Raconter aujourd’hui le rôle et la fonction sociale de l’acteur met enfin en évidence la façon dont ces outils constituent des moyens dont chaque époque se dote pour se représenter le monde.
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Cette pièce est composée de 4 parties, qui peuvent se voir séparément.
Jeu. 6 mai
Métamorphose intégrale : 19h
Modernité / Apprentissages : 21h
Ven. 7 mai
Athlétisme affectif : 19h
Performer : 21h
Sam. 8 et dim. 9 mai
Métamorphose intégrale : 11h
Modernité / Apprentissages : 14h
Athlétisme affectif : 16h15
Performer : 19h
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Durée estimée de chaque partie : 1h45
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