François Chaignaud / Akaji Maro
GOLD SHOWER
Conception et performance, François Chaignaud, Akaji Maro
Costumes, Romain Brau, Cédrick Debeuf, Kyoko Domoto
Omote (masque de théâtre japonais), Seitaro Ozu
Conception lumières, Abigail Fowler
Conception décors, François Chaignaud, Abigail Fowler, Akaji Maro
Interprète japonais, Mohamed Ghanem
Régie son, Caroline Mas
Assistante auprès d’Akaji Maro, Naomi Muku (Dairakudakan)
Collaborateur artistique auprès de François Chaignaud, Baudouin Woehl
Production Vlovajob Pru
Coproduction Pôle européen de création - Ministère de la Culture/Maison de la Danse en soutien à la Biennale de la danse de Lyon ; Maison de la musique de Nanterre scène conventionnée ; Bonlieu scène nationale Annecy ; Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris) ; Le Quartz – scène nationale de Brest ; Teatro Municipal do Porto ; manège – Scène Nationale – Reims ; Setagaya Public Theatre (Tokyo) ; Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Maison de la musique de Nanterre ; Nanterre-Amandiers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises sous l’égide de la Fondation de France
Avec le soutien du Regard du Cygne, Paris ; La Villette - Paris ; Nanterre-Amandiers, centre dramatique national
Avec la participation du Jeune théâtre National
« Entre le grandiose burlesque d’Akaji Maro et la transe précieuse de François Chaignaud, l’érotisme tombe direct dans le pot commun de ces artistes qui évoquent Genet et Pasolini. » Le Monde
« Si les deux performeurs, d’ailleurs, atteignent in fine l’état de fleurs hybrides en plastique, c’est peut-être pour célébrer l’éclosion de leur réussite, celle de deux corps qui se sont pénétrés et ont partagé leur approche du monde, de l’incarnation et de la danse. Ils en sortent essoufflés. Nous, transformés. » Libération
« Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. (…) Le résultat tiendra de l’androgynie carnavalesque et de l’érotisme subversif. » Les Inrockuptibles
« Au cours d’un rituel aussi bien charnel que immatériel, où la rencontre et le fantasme jouent un rôle primordial, les deux divas pleine d’outrance, d’exubérance et de subversion atteignent l’alchimie poétique et physique recherchée. » Sceneweb
La rencontre entre le pionnier du butô et l’un des chorégraphes les plus singuliers de la scène française promet d’être aussi explosive qu’exquise. Dans une parade sublime et perverse, où triomphent l’épicène et la démesure, la danse devient rite et la chair une révolte.
Akaji Maro, danseur du vide et du grotesque, fait avec François Chaignaud, performeur et chanteur aux multiples talents, le pari d’une métamorphose commune, qui transcende les différences de corps, d’âge, de langue et de tradition qui à première vue les opposent. La danse en partage, ils y trouvent les moyens de croiser leurs plasticités et leurs sensibilités, de les réinventer continuellement, d’organiser un jeu d’influences et de transmissions qui jette définitivement un trouble dans le genre comme dans l’histoire. Akaji Maro voit en François Chaignaud « l’éternité dans l’instant, la généalogie du vice et de l’immoralité, l’érotisme du sang qui reflue », une chair en rébellion dont il procède, en prêtre païen, au couronnement. La danse qu’ils inventent ensemble tient du rituel, les corps s’y frôlent et s’y pénètrent, ils y mêlent leurs voix comme leurs fluides. Solidaires dans l’unité rythmique, à la fois débiles et puissants, les deux corps font la démonstration d’une puissance vitale à la mesure – et à la démesure – de leur extravagance. Leur danse initiatique est un pur jeu corporel où l’idiotie et la perversion dominent, où le présent du vécu sur scène permet aussi de scruter l’avenir de l’humanité. Dans cette GOLD SHOWER incandescente, qui n’est pas sans évoquer la pluie d’or génitrice de Danaé, le fétichisme urophile et la poudre d’or du kimpun-show, le numéro de cabaret burlesque initié par Akaji Maro, le sérieux se meut en frivole et l’artifice réinvente les corps.
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Durée estimée : 1h
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