Fanny de Chaillé
Talents Adami Théâtre Le chœur
Mise en scène, Fanny de Chaillé
Texte, « Et la rue », extrait de l’ouvrage divers chaos de Pierre Alferi (P.O.L.)
Avec la promotion 2020 des « Talents Adami Théâtre » : Marius Barthaux, Marie-Fleur Behlow, Rémy Bret, Adrien Ciambarella, Maud Cosset-Chéneau, Malo Martin, Polina Panassenko, Tom Verschueren, Margot Viala, Valentine Vittoz
Assistant, Christophe Ives
Rédaction journal, Grégoire Monsaingeon
Réalisation son et radio, Manuel Coursin
Direction technique et lumières, Willy Cessa
Production Association DISPLAY, Isabelle Ellul
Production Association DISPLAY ; Adami ; Festival d’Automne à Paris
Coproduction et accueil en résidence CND Centre national de la danse
En collaboration avec l’Atelier de Paris / CDCN
Avec l’aide de la Cité internationale des arts
Le dispositif Talents Adami Théâtre et le Festival d’Automne à Paris invitent un metteur en scène à travailler avec de jeunes comédiens et comédiennes. Cette année, avec Le chœur, Fanny de Chaillé leur propose une expérience chorale, qui repense le statut de l’acteur, à partir de l’écriture du poète Pierre Alferi.
Sur scène, les dix comédiens et comédiennes forment un chœur. Une unité. Un corps. Pas de protagoniste identifié ni d’incarnation individuelle, chacun existe dans l’expérience collective. La metteure en scène Fanny de Chaillé fait du chœur autant le sujet que la forme de son nouveau spectacle, proposé dans le cadre de Talents Adami Théâtre. Grâce à ce dispositif déjà expérimenté par des artistes tels que Gwenaël Morin, Joris Lacoste ou tg STAN, elle transmet sa pratique à de jeunes interprètes et interroge avec eux les liens entre le plateau et la parole. Ce questionnement était déjà présent dans Désordre du discours, programmé au Festival en 2019, prenant pour matériau une leçon inaugurale de Michel Foucault au Collège de France. Dans Le chœur, elle travaille à partir de l’œuvre du poète Pierre Alferi en explorant le poème « Et la rue », extrait de son ouvrage Divers chaos. Cette écriture, véritable partition musicale, mêle la force du geste politique à la cadence métrique d’un flux poétique. Une forme polymorphe naît sur le plateau et donne à l’acteur une véritable responsabilité : celle du collectif.
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