Boris Charmatz / Dimitri Chamblas
À bras-le-corps
26 – 28 novembrenov.
Chorégraphie, Dimitri Chamblas et Boris Charmatz
Avec les danseurs étoiles du Ballet de l’Opéra de Paris Stéphane Bullion et Karl Paquette
Lumières, Yves Godin
Musique, Paganini Caprices, nº1, 10 et 16 (Itzhak Perlman, violon ; Emi Classics CDC 7 471 71 2)
Production terrain
Une production edna (1993)
Coproduction Villa Gillet-Lyon
Coréalisation CND Centre national de la danse (Pantin) ; Festival d’Automne à Paris
Remerciements Renaud Lapperousaz, Madjid Hakimi
terrain est soutenu par le ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, terrain est associé à l’Opéra de Lille, à Le phénix, scène nationale (Valenciennes) et à la Maison de la Culture d'Amiens.
Boris Charmatz est accompagné par Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles de 2018 à 2021.
Spectacle créé le 13 janvier 1993 à La Villa Gillet/Lyon
En partenariat avec France Culture
(Ré)Ecouter : Boris Charmatz, danser à ciel ouvert La grande table culture, France Culture ici
« Le public, au plus près des danseurs, ne perd rien de cette gestuelle masculine, de ses petits pas façon boxeur, de ces bras pris dans un mouvement répétitif. Voire de ce fugace baiser au sol. Toute la rage qui animait ses créateurs au début du projet est présente mais autrement. » Les Echos
« Brillant danseur, il a hébergé tous les styles. Lâchez-le dans l’espace et le voilà qui dégoupille un flot de gestes classiques, contemporains, hip-hop, comme on surfe sur un champ de mines. » Le Monde
« Un hommage à ce chorégraphe français qui compte déjà vingt-sept ans de carrière et a défrayé la chronique dès la fin des années 1990 au festival Montpellier Danse avec sa danse brute, défricheuse et provocante, encourageant l’interprète à d’audacieuses improvisations. » Télérama
« Boris Charmatz fait de son art un fantastique terrain de jeu, dont les limites sont toujours en mouvement, un inépuisable champ des possibles. L’artiste ne cesse de questionner sa pratique, de l’installer dans des territoires inédits. » The Art Newspaper
L’un des deux danseurs s'étant blessé, nous sommes au regret de devoir annuler ce programme.
Les personnes munies de billets vont être contactées pour remboursement.
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Le titre de la première pièce de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas annonçait la couleur. Trente ans plus tard, avec l’entrée d’À bras-le-corps au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris, ils confient cette danse du contact, de la dépense, de la profusion et de l’excès à de jeunes interprètes qui vont, à leur tour, y confronter leur fougue et y lancer toutes leurs forces.
En 1993, tout juste sortis du conservatoire, Boris Charmatz et Dimitri Chamblas présentaient À bras-le-corps, pièce conçue pour tester les limites – surexposer la peau, la fatigue, le souffle, la sueur. Répartis autour des interprètes, les spectateurs perçoivent chaque détail – une main qui prend une autre main, une cuisse qui touche un bras – ressentant les chocs, le frottement des chairs. Avec l’entrée d’À bras-le-corps au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris, ils confient cet objet physique et athlétique à de jeunes interprètes – les étoiles Stéphane Bullion et Karl Paquette.
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Durée : 35 minutes
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