Boris Charmatz
La Ruée
18 – 19 septembresept.
Conception, Boris Charmatz
Avec Jessica Batut, Nadia Beugré, Fanny de Chaillé, Sidonie Duret, Kerem Gelebek, Yves-Noël Genod, Alexis Hedouin, Rémy Héritier, (LA)HORDE, Samuel Lefeuvre, Bernardo Montet, Marlène Saldana, Arthur Nauzyciel, Salia Sanou, Solene Wachter et les élèves de la promotion 10 de l’École du Théâtre National de Bretagne : Olga Abolina, Louis Atlan, Laure Blatter, Aymen Bouchou, Clara Bretheau, Valentin Clabault, Maxime Crochard, Amélie Gratias, Romain Gy, Alice Kudlak, Julien Lewkowicz, Arthur Remi, Raphaëlle Rousseau, Salomé Scotto, Merwane Tajouiti, Maxime Thebault, Lucas Van Poucke, Mathilde Viseux, Lalou Wysocka
Accompagnement artistique des élèves du TNB, Peggy Grelat-Dupont, Thierry Micouin
Installation lumière, Douce France, Yves Godin
Régie générale, François Aubry
Direction de production, Martina Hochmuth, Hélène Joly
Chargés de production, Florentine Busson, Briac Geffrault
Production terrain (Hauts-de-France) ; Musée de la danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (2018)
Coréalisation MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris
terrain est soutenu par le ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, terrain est associé à l’Opéra de Lille, à Le phénix, scène nationale (Valenciennes) et à la Maison de la Culture d'Amiens.
Boris Charmatz est accompagné par Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles de 2018 à 2021.
Spectacle créé le 28 novembre 2018 au Théâtre National de Bretagne (Rennes)
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
En partenariat avec France Culture.
(Ré)Ecouter : Boris Charmatz, danser à ciel ouvert La grande table culture, France Culture ici
« Brillant danseur, il a hébergé tous les styles. Lâchez-le dans l’espace et le voilà qui dégoupille un flot de gestes classiques, contemporains, hip-hop, comme on surfe sur un champ de mines. » Le Monde
« Un hommage à ce chorégraphe français qui compte déjà vingt-sept ans de carrière et a défrayé la chronique dès la fin des années 1990 au festival Montpellier Danse avec sa danse brute, défricheuse et provocante, encourageant l’interprète à d’audacieuses improvisations. » Télérama
« En parcourant le répertoire de Boris Charmatz, on constate qu’il dit beaucoup de notre époque, parfois même avant qu’elle ne s’en rende compte. » Les Inrockuptibles
« Boris Charmatz fait de son art un fantastique terrain de jeu, dont les limites sont toujours en mouvement, un inépuisable champ des possibles. L’artiste ne cesse de questionner sa pratique, de l’installer dans des territoires inédits. » The Art Newspaper
« Boris Charmatz est un adepte de gestes forts qui font de la danse un art ne pouvant pas se départir de la production d’un discours. La Ruée pose des questionnements essentiels, catalyse les heurts de la société. » Sceneweb.fr
Performance collective inspirée du livre Histoire mondiale de la France de Patrick Boucheron, La Ruée a marqué le dernier événement du Musée de la danse que Boris Charmatz a dirigé pendant dix ans. En ouverture du Portrait, cette communauté dansante et parlante va remuer l’Histoire, secouant ses zones d’ombres, mettant en rapport ses impensés, égrainant ses dates de la Préhistoire jusqu’à 2015.
Au cœur de la Seine-Saint-Denis, la MC93 de Bobigny se situe à la croisée des histoires de France – histoire ouvrière, coloniale, urbaine, culturelle. Quel meilleur lieu pour faire entendre l’Histoire ouverte proposée par l’ouvrage collectif Histoire mondiale de la France – publié en 2017 par l’historien Patrick Boucheron pour contrer les crispations identitaires ? Comment faire entendre un livre, bouger l’Histoire, la faire passer dans les corps afin de disséminer ses savoirs dans l’espace d’un théâtre ? Pour relever ce défi, Boris Charmatz a réuni des danseurs, performeurs et comédiens déployant une constellation d’actions simultanées : de 34 000 avant J.-C. à 2015, de Lascaux aux Francs, de la Terreur à la Déclaration universelle des droits de l’homme jusqu’à la mort de Michel Foucault, les corps activent des dates, croisent les temps et les lieux. Un nouage singulier s’articule entre zones méconnues de l’Histoire et actualisation de leur sens au présent. Histoire scandée, criée, murmurée, Histoire en équilibre sur une main ou en faisant des claquettes, La Ruée expose la manière dont l’Histoire agit les corps, les agite, les structure. Au sein de l’installation lumière de Yves Godin, Douce France, entre l’état d’urgence et la boîte de nuit, des dates et des faits incarnés se ruent dans les espaces du théâtre.
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Durée : 3h
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