Sébastien Lifshitz

L’Inventaire Infini

Archive 2019
1/2

Cette manifestation est organisée par les Cinémas du Département du développement culturel du Centre Pompidou avec le Festival d’Automne à Paris.
Les Éditions Xavier Barral et les Éditions du Centre Pompidou publient le catalogue de l’exposition, avec des textes inédits d’Isabelle Bonnet et Sébastien Lifshitz.

(Re)voir : Sébastien Lifshitz, 19/20, France 3 ici
(Ré)écouter : Sébastien Lifshitz, Par les temps qui courent, France Culture ici
(Ré)écouter : Sébastien Lifshitz, Dans le Genre, Radio Nova ici
« Chez Lifshitz, le vague à l’âme se conjure souvent avec un remise en cause du genre et de ses carcans. » Les Inrockuptibles, Supplément du Festival
« Dans le cinéma français, il est l’un des regards curieux. Curieux des autres, qu’il raconte dans ses documentaires ou à travers les photographies qu’il collectionne. » Télérama Sortir
« J’espère que mes films ont une dimension politique, même si ce n’est jamais frontal ou explicite. Ce sont d’abord des portraits, des récits de vie qui viennent croiser des questions sur l’identité, le genre, la construction et l’accomplissement d’un individu. » Sébastien Lifshitz pour Trois Couleurs
« En naviguant entre le documentaire (Les Invisibles, Bambi), la fiction (Presque rien), le cinéma grand public (Plein sud) ou plus underground (Wild Side), Sébastien Lifshitz signe une œuvre tendrement violente, délicatement engagée et résolument essentielle. » Numéro
« Voilà maintenant plus de vingt ans que Sébastien Lifshitz vagabonde en quête de signes, de visages et de voix peu montrés, négligés ou oubliés. » Beaux Arts

Depuis la fin des années 1990, Sébastien Lifshitz trace une œuvre cinématographique aussi délicate que politique. À l’occasion de la sortie en salles de son nouveau long métrage, Adolescentes, le Centre Pompidou revient sur l’ensemble de son travail et présente une exposition inédite de photographies vernaculaires dont le cinéaste est un grand collectionneur.

Un sourire, des mains, un regard, Sébastien Lifshitz, cinéaste passé par l’École du Louvre, est devenu, depuis Les Corps ouverts, son premier moyen métrage, en 1998, un formidable portraitiste attaché à l’intimité du détail. Avec Bambi dans le film du même nom (2013), Thérèse Clerc dans Les Vies de Thérèse (2016), mais aussi l’artiste Valérie Mréjen dans Il faut que je l’aime (1994), ou encore la cinéaste Claire Denis dans Claire Denis, la vagabonde (1995), Lifshitz donne à voir une communauté joyeuse et profonde, dans un mouvement résolument tourné vers l’autre. Au fil de plus de dix films à ce jour, longs métrages de fiction et documentaires de tous formats, il questionne insatiablement les dimensions du genre et la pluralité de nos identités, comme en 2012 avec Les Invisibles, récompensé par le César du meilleur documentaire.
Passionné de photographie amateur, qu’il collectionne de façon compulsive depuis que, enfant, il allait les acheter aux puces par paquets, Sébastien Lifshitz présente, en parallèle de la rétrospective de ses films, l’exposition L’Inventaire Infini. À travers cette proposition inédite, rassemblant plus de 400 pièces et imaginée comme une anthologie subjective de la photographie vernaculaire, Sébastien Lifshitz raconte une part intime de son éducation artistique.

Dans le même lieu

Centre Pompidou
27 – 29 septembresept.

Mathilde Monnier
Territoires

Danse
Réserver

Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.

Centre Pompidou
2 octobreoct. – 9 novembrenov.

Apichatpong Weerasethakul
Rétrospective intégrale des films et vidéos

Arts visuels Focus
Réserver

Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.

Centre Pompidou
2 octobreoct. – 6 janvierjan.

Apichatpong Weerasethakul
Particules de nuit

Arts visuels Focus
Réserver

Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.

Centre Pompidou
5 – 14 octobreoct.

Apichatpong Weerasethakul
A Conversation with the Sun (VR), extended edition

Performance Focus

Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.

Centre Pompidou
23 – 26 octobreoct.
Points communs – Théâtre 95
12 – 13 novembrenov.

Ligia Lewis
Still Not Still

Danse
Réserver

La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.

Centre Pompidou
27 – 30 novembrenov.

Forced Entertainment
Signal to Noise

Théâtre

La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.

Centre Pompidou
13 – 22 décembredéc.
Théâtre des Quartiers d'Ivry
22 – 26 janvierjan.

Sébastien Kheroufi
Par les villages

Théâtre
Réserver

C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.