Mette Ingvartsen
Moving in Concert
Conception et chorégraphie, Mette Ingvartsen
Avec Bruno Freire, Elias Girod, Gemma Higginbotham, Dolores Hulan, Jacob Ingram-Dodd, Anni Koskinen, Calixto Neto, Norbert Pape, Manon Santkin
Remplacements: Thomas Bîrzan, Hanna Hedman, Armin Hokmi
Remerciements à Anna Persson
Dramaturgie, Bojana Cvejić
Son, Peter Lenaerts
Lumières, Minna Tiikkainen
Costumes, Jennifer Defays
Décor, Mette Ingvartsen, Minna Tiikkainen
Directeur Technique, Hans Meijer
Assistant chorégraphe, Christine De Smedt
Assistants de production, Manon Haase, Joey Ng
Fascia Training, Anja Röttgerkamp
Prduction, Kerstin Schroth
Production Great Investment vzw
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction Kaaitheater (Bruxelles) ; NEXT festival / Kunstencentrum BUDA (Courtrai) ; Dansehallerne (Copenhague) ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; PACT Zollverein (Essen) ; Julidans (Amsterdam) ; Schouwburg (Rotterdam) ; Les Hivernales – CDCN (Avignon) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Kustenwerkplaats Pianofabriek (Bruxelles), du STUK Arts Center (Leuven) et de The Flemish Authorities & The Danish Arts Council Spectacle créé le 3 octobre 2019 au Kaaitheater (Bruxelles)
« Avec Moving in Concert, sorte de synthèse de tous ses spectacles, Mette Ingvartsen inaugure un nouveau cycle sur les rapports entre technologie et nature. » Artpress
« Dans cette pièce où les bras sont corsetés par les tubes de led, les formes sont géométriques. Pour évoluer sans lâcher prise, le geste doit se tordre et les épaules s’ouvrir. » Toutelaculture.com
Après la série des Red Pieces, creusant la question de la sexualité, Mette Ingvartsen remet en chantier un laboratoire physique déployant un univers en expansion, où les corps, les matières, les mouvements et les sons interagissent, reflétant l’état fondamentalement connecté du sujet contemporain.
Le travail de la chorégraphe Mette Ingvartsen procède par cycles, suivant un temps long qui lui permet de traiter une question en creusant ses angles morts et ses zones d’incertitude. Après 7 pleasures et 21 pornographies de la série des Red Pieces – plongée dans les méandres d’un corps tenaillé par la question de la sexualité –, sa nouvelle création revient à un questionnement proche de The Artificial Nature Project, prenant la scène comme un laboratoire à la frontière de la physique moléculaire, de l’installation et de la danse. Là où des pièces comme evaporated landscapes faisaient du corps un simple agent des transformations de la matière, Moving in Concert cherche un point d’interconnexion plus profond entre les danseurs et la matière avec laquelle ils cohabitent. Au sein de cet écosystème autonome viennent se refléter les échanges et les interactions invisibles qui régissent notre relation aux objets – comme une projection des rapports ambigus que le sujet contemporain entretient avec un environnement de plus en plus connecté. Déplacée sur un plan simultanément abstrait et concret, la danse produit des zooms, des fissions, des condensations, des accélérations, des boucles. À la fois extase matérialiste et réflexion critique sur notre rapport fétichiste aux choses, Moving in Concert est un spectacle en mouvement fait de sons, de gestes, de couleurs – où tous les éléments se meuvent de concert.
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Durée estimée : 1h10
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