Latifa Laâbissi

White Dog

Archive 2019
Danse
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Conception, Latifa Laâbissi
Avec Jessicat Batut, Volmir Cordeiro, Sophiatou Kossoko, Latifa Laâbissi
Conception de la scénographie, Nadia Lauro
Figures, Latifa Laâbissi, Nadia Lauro
Création sonore, Manuel Coursin
Création lumières, Leticia Skrycky
Collaboration, Isabelle Launay
Fabrication de la scénographie, Les ateliers de Nanterre-Amandiers, Marie Maresca et Jérôme Chrétien
Direction technique, Ludovic Rivière
Production, Fanny Virelizier
Administration, Marie Cherfils
Production Figure Project
Coproduction Le Festival de Marseille ; CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble ; Le Triangle – scène conventionnée danse (Rennes) ; Le Quartz – scène nationale de Brest ; Théâtre National de Bretagne (Rennes) ; CCNR – Centre chorégraphique national de Rilleux-la-Pape ; L’Échangeur – CDCN – Hauts-de-France (Château-Thierry) ; Opéra de Lille ; Le Vivat (Armentières) ; Nanterre-Amandiers, centre dramatique national ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacles Vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Institut Français, de la Ville de Rennes, de Rennes Métropole et de CONSTELLATIONS – réseau de résidences chorégraphiques internationales
Avec le soutien de la Spedidam
Spectacle créé le 5 juillet 2019 au Théâtre Joliette, dans le cadre du Festival de Marseille
Figure Project est une compagnie à rayonnement national et international – CERNI, avec le soutien du ministère de la Culture – Drac Bretagne. Elle est soutenue par le ministère de la Culture – Drac Bretagne au titre des compagnies conventionnées, le conseil régional de Bretagne, le Département d’Ille-et-Vilaine et la Ville de Rennes.

(Ré)écouter : Latifa Laâbissi, Par les temps qui courent, France Culture ici
« Dans une fabuleuse forêt de lianes jaune fluo signée par la plasticienne Nadia Lauro, Latifa Laâbissi fait surgir une fable distanciée sur une tribu imaginaire en train de s’inventer une autre vie. » Le Monde
« Défaire les noeuds des assignations et revendiquer la liberté de son expression est au coeur de White Dog, nouvel opus de Latifa Laâbissi, où le corps s’affiche plus politique que jamais. » Les Inrockuptibles, Supplément du Festival
« La danseuse et chorégraphe Latifa Laâbissi, performeuse engagée et militante, axée sur les thèmes de la domination du colonialisme et de la diversité, explore différentes images qui ont tatoué son imaginaire. » Télérama
« J’ai toujours eu besoin de me nourrir ailleurs, par la théorie, par le cinéma, l’anthropologie, les sciences humaines, l’histoire, la philosophie, mais je travaille à part égale avec ce qui persiste dans l’inconscient. Avec les années, j’ai appris à faire confiance à mon instinct… » Latifa Laâbissi répond aux questions de maculture.fr ici

Sensible au mélange des genres comme à la diversité des individus, Latifa Laâbissi invente une danse des identités en devenir, qui agrège entre elles des imaginaires collectifs incorporés de façon inconsciente. Portée par la puissance du rire, sa chorégraphie se les approprie librement, comme un tourbillon de gestes et de signes à l’énergie débordante.

Art du mouvement et de la métamorphose, la danse constitue pour Latifa Laâbissi un moyen privilégié de figurer la plasticité de l’identité. Touchée par l’image d’un homme dansant lors d’un bal populaire avec un phrasé et un rythme inouïs, avec une énergie incroyable, elle imagine une pièce qui s’assume comme une contre-représentation aux identités figées. À rebours de tout essentialisme, Latifa Laâbissi voit dans sa danse l’expression corporelle d’une mémoire stratifiée qui dépasse le simple cadre de l’individuel. La chorégraphie devient alors pour elle le moyen de donner corps à cette « anthropologie de signes » qui renvoie à des inconscients collectifs, à une polyphonie de gestes fantômes et à des imaginaires vagabonds qu’elle s’approprie sans tenir compte des catégories assignées auxquelles ils se rapportent. À la « ghettoïsation » identitaire, cette danse émancipatrice oppose ainsi une identité mouvante qui se manifeste joyeusement, avec tout ce que cela implique d’excès, d’indiscipline et de grotesque. Le souvenir de cette transe spontanée devient le point de départ d’une danse des identités fugitives, au seuil de l’humain et de l’animal, une chorégraphie cannibale qui incorpore tous les imaginaires qu’elle convoque.
––––––
Durée : 1h

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