Faustin Linyekula
Congo
Conception et mise en scène, Faustin Linyekula
Texte, Éric Vuillard
Avec Moanda Daddy Kamono, Faustin Linyekula, Pasco Losanganya
Musique, Franck Moka, Faustin Linyekula
Lumières, Koceila Aouabed
Costumes, Ignace Yenga
Régie lumière, Koceila Aouabed
Production Studios Kabako (Kisangani)
Coproduction Ruhrtriennale – Festival der Künste ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; Théâtre Vidy-Lausanne ; manège – Scène Nationale – Reims ; Holland Festival (Amsterdam) ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du CDN de Normandie-Rouen, du CND Centre national de la danse (Pantin) et du KVS (Bruxelles)
Avec le soutien de l’Adami
Spectacle créé le 24 mai 2019 dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
"Entendre cette histoire si européenne de la bouche des Congolais est déjà bouleversant et devrait être vu par tous, pas par repentance mais pour enfin regarder notre passé commun et bâtir un avenir." La Libre.be
Entre théâtre, danse et chant, l’artiste congolais Faustin Linyekula, reconnu pour son travail performatif autour de la situation socio-politique au Congo, aborde ici la période coloniale. À l’appui des mots irrévérencieux et poétiques d’Éric Vuillard, il déterre les secrets enfouis dans les plantations d’hévéas.
« Le Congo n’existe pas…
Il fallait l’inventer.
1884, conférence de Berlin, le roi Léopold a une idée aussi énorme que sa large stature, il veut une colonie personnelle. » Au cœur d’une ancienne plantation d’hévéas près d’Ubundu, Faustin Linyekula est allé s’imprégner de ce « Congo bruissant de forêts et de fleuves où le fouet claque comme un grand étendard »
dont parle Aimé Césaire. Il y a capturé des sons, cueilli des lumières pour construire la matière physique, charnelle et musicale de sa nouvelle création. Pasco Losanganya s’est inspirée des chants traditionnels de la région : que pouvait-on bien fredonner pour survivre à l’infâmie ? Tandis que Moanda Daddy Kamono s’empare du texte, Faustin Linyekula sonde les profondeurs de son corps pour y débusquer la possibilité d’une danse. Dans le récit d’Éric Vuillard, le metteur en scène et chorégraphe a rencontré des enfants mutilés, auxquels l’écrivain a enfin donné un nom et un visage, ces enfants amputés de leur main droite pour n’avoir pas ramené assez de caoutchouc. Face à cette histoire-là, comment dire, comment danser, comment même se tenir debout ?
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Durée estimée : 1h45
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