Christodoulos Panayiotou
Dying on Stage
Conception et interprétation, Christodoulos Panayiotou
Avec la participation de Jean Capeille (Chapitre 1)
Production Brave New Media
Coréalisation FIAC dans le cadre du festival Parades for FIAC ; Musées d’Orsay et de l’Orangerie (Paris) ; Festival d’Automne à Paris Performance intégrale créée le 14 décembre 2019 au Musée d’Orsay (Paris), dans le cadre du Festival d’Automne à Paris
« Une forme hybride, une lecture-performance illustrée d’une navigation en direct parmi les méandres de YouTube, afin d’embrasser toutes les occurrences de ce paradoxe suprême qu’est la mort sur scène. » Les Inrockuptibles, Supplément du Festival
« Inclassable, la performance Dying on Stage (Mourir sur scène) que Christodoulos Panayiotou réalise à trois reprises dans l’auditorium du musée d’Orsay, dans le cadre du Festival d’Automne, est aussi inattendue que sensible, éclairante et parfois hilarante. » Art Press
« On en sort ému, traversé sourdement par un sentiment de gravité, compensé aussitôt par la consolante force de sublimation de l’art qui, en mettant en scène la mort, l’installe au centre de notre attention tout en la mettant à distance. » AOC
Dans cette lecture performée et illustrée par la projection de vidéos, le plasticien chypriote commente, avec le scrupule d’un chercheur, le spectacle de la mort. D’interdits en accidents, de tragédies en idéalisations, il décline les formes d’une représentation impossible par-delà le clivage entre basse et haute culture.
Christodoulos Panayiotou choisit la forme de la conférence performée pour traiter la vertigineuse question du rapport de la mort à la scène. Formé à la danse, il s’inspire de la première du ballet La Bayadère remonté par Rudolf Noureev en 1992, quelques mois seulement avant son décès, alors qu’il en était à un stade déjà avancé de sa maladie. Illustrée par de nombreuses vidéos accumulées au fil des années, et projetées à chaque anniversaire de l’artiste, Dying on Stage montre pour la toute première fois, déployée en trois volets, l’intégralité de son matériel de recherche, essentiellement des extraits de films, d’opéras, de concerts et d’émissions de variété. De Pier Paolo Pasolini à Amy Winehouse, en passant par Dalida, sa lecture digressive articule ces images « fantômes » en un long monologue ponctué d’un moment dansé par Jean Capeille. Dans cette opération de mise à distance, Panayiotou mobilise autant la dimension métaphysique de la tragédie que la trivialité d’un show télévisé pour éprouver la capacité du dispositif scénique à neutraliser la notion même de mortalité. La performance se lit en dernier lieu comme une pleine déclaration d’amour adressée au spectacle, qui déconstruit les hiérarchies esthétiques et soude les publics face à leur unique destin. Christodoulos Panayiotou associe cette performance à une exposition interrogeant le rapport au temps de l’institution qu’est le Musée d’Orsay.
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Durée estimée de chaque chapitre : 2h30
Durée estimée de l’intégrale (chapitres I, II et III) : 6h avec deux pauses de 20 minutes
Performance en français