Calixto Bieito

The String Quartet’s Guide To Sex And Anxiety

Archive 2019

Conception et mise en scène, Calixto Bieito
Avec Nick Harris, Mairead McKinley, Cathy Tyson, Graeme Rose
The Heath Quartet 
: Oliver Heath, violon ; Sara Wolstenholme, violon ; Gary Pomeroy, alto ; Chris Murray, violoncelle
Scénographie, Calixto Bieito, Annemarie Bulla
Lumières, Tim Mitchell
Costumes, Annemarie Bulla
Musiques, György Ligeti, Quatuor n°2 ; Ludwig van Beethoven, Quatuor opus 95 n°11
Production Birmingham Repertory Theatre ; Brighton Dome et Festival ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Holland Festival (Amsterdam)
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Adami

« Celui qu’on a longtemps surnommé « l’enfant terrible » de l’Opéra présente une mise en scène très originale (…) » Transfuge

Le metteur en scène de théâtre et d’opéra Calixto Bieito a conçu et élaboré The String Quartet’s Guide To Sex And Anxiety. Au plateau, quatre acteurs, quatre musiciens et la musique de Ligeti et de Beethoven.

Calixto Bieito, déclarant avec humour avoir découvert il y a vingt ans qu’il souffrait depuis longtemps de troubles anxieux, nous « guide » dans un tissage subtil de textes et de musique – le Quatuor n°2 de Ligeti et le Quatuor n°11, opus 95, de Beethoven –, magistralement interprétés par quatre acteurs du Birmingham Repertory Theatre et les instrumentistes du Heath Quartet. The Age of Anxiety de W. H. Auden, long poème qui décrit quatre buveurs dans un bar new-yorkais méditant sur la vie dans la société industrielle, a donné à Calixto Bieito l’idée de la structure du spectacle : « un quatuor d’acteurs pour les textes, et un quatuor à cordes pour la musique. » Parmi ses autres sources d’inspiration, la gravure d’Albrecht Dürer Melencolia I, l’ouvrage L’Anatomie de la mélancolie de Robert Burton, publié en 1621 – à mi-chemin entre érudition, journal et collection d’anecdotes –, la pensée du théoricien de la culture Byung-Chul Han, ainsi que les films d’Andreï Tarkovski, de Béla Tarr et de Luis Buñuel. Calixto Bieito dit toutefois, avec une pointe d’ironie : « C’est une sorte de poème, une sorte de concert… J’espère que cela transmettra beaucoup d’espoir. »
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Durée : 1h30
Spectacle en anglais surtitré en français