Ola Maciejewska
Dance Concert
Conception et chorégraphie, Ola Maciejewska
Avec Keyna Nara, Julia Plawgo, Frida Gulia Franceschini
Son, programmation, Alberto Novello avec les danseuses
Création lumières et direction technique, Rima Ben Brahim
Supervision musicale, Dorit Chrysler (New York Theremin Society)
Costumes, Valentine Sole
Accessoires, Aapo Nikkanen, Ola Maciejewska
Production, diffusion, Elodie Perrin
Assitance artistique, Judith Schoneveld
Remerciements, Wilco Botermans, Lydia Kavina, Giacomo Sponzilli, Andrew Todd, Blanca Añón
Production So we might as well dance
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction National Taichung Theater ; Centre chorégraphique national de Caen en Normandie ; Productiehuis Rotterdam ; Ballet National de Marseille – Centre chorégraphique National ; Veem Huis voor Performance (Amsterdam) ; Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien d’Arcadi
Remerciements à GMEM Centre National de Création musicale, Teatro Municipal do Porto Rivoli. Campo Alegre, La Ménagerie de Verre (StudioLab), Montévidéo Marseille, CN D
Spectacle créé le 7 avril 2018 au National Taichung Theater
« Autour du thérémine, Ola Maciejewska invite une ronde de fantômes : John Cage et Merce Cunningham, mais encore l’Allemande Mary Wigman (1886-1973), le Japonais Kazuo Ohno (1906-2010). Un bouquet d’univers contrastés réincarnés dans un même élan. » Le Monde
« A travers ce spectacle, Ola Maciejewska, passionnée par l’histoire de la danse et les mille et une manière de la relire, glisse ses pas dans ceux du musicien John Cage et du chorégraphe Merce Cunningham, qui utilisèrent le thérémine. » Télérama Sortir
« Autour du thérémine, Ola Maciejewska invite une ronde de fantômes : John Cage et Merce Cunningham, mais encore l’Allemande Mary Wigman (1886-1973), le Japonais Kazuo Ohno (1906-2010). Un bouquet d’univers contrastés réincarnés dans un même élan. » Le Monde
Et si danseurs et musiciens ne faisaient qu’un ? À l’aide de l’un des premiers instruments de musique électronique, le thérémine, la chorégraphe Ola Maciejewska invente un nouveau genre de concert dansé.
Musique et danse jouent depuis toujours au chat et à la souris sur scène. Avec Dance Concert, Ola Maciejewska donne enfin la possibilité aux danseurs de contrôler la performance musicale. Pour cela, elle a choisi un instrument créé peu après la Révolution russe de 1917, le thérémine, autrefois adopté par John Cage et Merce Cunningham. Cette invention de Léon Theremin produit de la musique sans contact physique : l’interprète l’active à distance, par ses gestes dans un champ magnétique. Avec son premier projet solo, en 2011, la jeune chorégraphe polonaise faisait déjà revivre l’une des premières danseuses modernes, Loïe Fuller ; aujourd’hui, elle se nourrit encore d’histoire pour interroger dans Dance Concert – dont le titre fait référence aux Concerts of Dance expérimentaux du Judson Dance Theater – les liens entre danse et musique. Sur une partition composée avec ses danseuses et supervisée par Dorit Chrysler, cofondatrice de la New York Theremin Society, Ola Maciejewska met en jeu et travaille des fragments chorégraphiques tirés de l’histoire de la danse. La scénographie minimale est à l’unisson de ce laboratoire, où le mouvement devient musique – et vice-versa.
Durée : 1h
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