Noé Soulier

Les Vagues

Archive 2018
Danse
1/5

Chorégraphie, Noé Soulier
Avec Stéphanie Amurao, Lucas Bassereau, Meleat Frederikson, Yumiko Funaya, Anna Massoni et Nans Pierson
Musique, Noé Soulier avec Tom De Cock et Gerrit Nulens (Ensemble Ictus)
Interprétation, Ensemble Ictus (Tom De Cock et Gerrit Nulens, percussions)
Lumières, Victor Burel

Production ND Productions (Paris)
Coproduction Tanz im August / HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie ; CND Centre national de la danse (Pantin) ; Opéra de Lille ; Theater Freiburg ; Teatro Municipal do Porto ; Kaaitheater (Bruxelles) ; Pact Zollverein (Essen) ; Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture au titre de l’aide à la structuration
Avec la participation du Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant
Spectacle créé le 30 août 2018 dans le cadre de Tanz im August (Berlin)
Noé Soulier est artiste associé au CDCN Toulouse / Occitanie pour la période 2016-2018
Noé Soulier est artiste associé au CN D Centre national de la danse

« Noé Soulier, jeune chorégraphe de 32 ans à la notoriété croissante en Europe, est atypique parmi sa génération de part sa fascination pour l’invention du mouvement. Les Vagues, d’après une partition percussive de Noé Soulier, Tom de Cock et Gerrit Nulens, s’appuie sur des textes de la nouvelle du même nom de Virginia Wolf mais sans forme narrative. Ce qui le caractérise c’est un vocabulaire physique très particulier, sauts, glissements, fouettements, plongées, chutes ralenties au sol, le tout exécuté dans un état de grande concentration. » NY Times
« Il y a longtemps qu’un événement si merveilleux, étranger, nouveau, étrange et spécial n’était apparu en danse contemporaine : en regardant la chorégraphie Les Vagues, vous quittez toute forme de posture, toute forme d’arrogance, même la question du sens de ce à quoi vous assistez ne se pose plus. Vous êtes simplement là, désireux de vous souvenir et de garder en vous l’empreinte de ce spectacle, afin de l’analyser plus tard. » Frankfurter Allgemeine Zeitung

Avec Performing Art (2017), Noé Soulier interrogeait les liens entre action utilitaire et construction d’un espace d’exposition. Dans sa nouvelle création, il revient à une interprétation du geste de l’intérieur, et propose un labyrinthe perceptif et mémoriel fait de mouvements suspendus, travaillé par le rythme des percussions.

Après Removing et Faits et gestes, Noé Soulier approfondit l’approche réflexive du geste qui constitue le fondement de sa recherche chorégraphique. Chacune de ses pièces peut ainsi être envisagée simultanément comme un travail d’analyse et de composition : analyse de ce qu’est un geste, de ce qu’il produit – comment il fonctionne, s’agence, s’interrompt, laissant en suspens son sens ou sa destination ; observation des différentes fonctions qu’on peut lui attribuer, selon qu’on se place d’un point de vue utilitaire, métaphorique ou abstrait. Et composition, dans le même geste, d’une syntaxe nouvelle, consciente de ses présupposés et de ses effets. Pour cette création, c’est de l’intérieur du mouvement lui-même et dans sa mise en rapport avec d’autres strates de signes que le sens se recompose. Suivant un jeu de combinatoires entre règle prédéfinie et liberté d’agencement des séquences entre elles, Noé Soulier décompose et recompose un puzzle gestuel en mutation – tout en lui ajoutant une pièce : en collaboration avec les percussionnistes Tom De Cock et Gerrit Nulens de l’ensemble Ictus, le chorégraphe compose du rythme comme on écrirait du mouvement. Les percussions ajoutent des virgules, des points, scandent ou suspendent une séquence, relancent une action. À la frontière de l’écriture millimétrée et de l’improvisation, ce spectacle crée une zone mémorielle pleine de blancs, de creux, où se projettent les réminiscences et les sensations.

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Durée estimée : 1h

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