Mansaku Nomura Mansai Nomura Yûki Nomura Hiroshi Sugimoto
Sambasô, danse divine
19 – 25 septembresept.
Conception et scénographie, Hiroshi Sugimoto
Avec Mansaku Nomura, Mansai Nomura, Hiroharu Fukada, Kazunori Takano, Haruo Tsukizaki, Shûichi Nakamura, Ren Naitô, Gô Iida, Yûki Nomura, Manabu Takeichi, Ichirô Kichisaka, Youtarô Uzawa, Kazuto Shimizu, Hirotada Kamei
Organisation Fondation du Japon
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Production Odawara Art Foundation
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec Setagaya Arts Foundation – Setagaya Public Theatre
Spectacle présenté dans le cadre de Japonismes 2018
Avec le soutien de la Fondation franco-japonaise Sasakawa
Spectacle créé le 21 septembre 2011 au KAAT Kanagawa Arts Theatre dans le cadre de la Triennale de Yokohama
L’artiste japonais Hiroshi Sugimoto poursuit son exploration des grands genres de la tradition scénique de son pays : le théâtre nô, le bunraku ou, aujourd’hui, le kyôgen, avec deux pièces interprétées par Mansaku Nomura et Mansai Nomura, dont le talent est mondialement salué.
À côté de sa carrière de photographe/plasticien internationalement réputé, Hiroshi Sugimoto mène depuis plus de dix ans une activité de scénographe dans le spectacle vivant qui l’a vu s’intéresser aux grandes traditions de l’art dramatique japonais : le théâtre nô, le bunraku ou, aujourd’hui, le kyôgen, sorte de pendant populaire et comique du nô. « La logique de la tradition est de se réécrire sans cesse au présent », expliquait-il en 2013, lors de son précédent passage au Festival d’Automne, au sujet de cette continuité propre à la civilisation japonaise. Si Sambasô porte le sous-titre de « danse divine », c’est parce que cette pièce se réfère à une danse sacrale qui renvoie aux premiers temps de l’humanité au Japon. Interprétée par trois générations de maîtres de kyôgen – Mansaku, Mansai et Yûki Nomura, Mansaku Nomura étant nommé trésor national vivant au Japon –, elle est complétée par Tsukimi-Zatô (« L’aveugle qui admire la lune »), qui relève du genre du zatô-mono, mettant en scène des infirmes faisant l’objet de persécutions. Dans des décors réalisés à partir de photographies de Sugimoto et des costumes de sa conception, ce diptyque épiphanique manifeste le credo d’un artiste de soixante-dix ans convaincu que les arts de la performance représentent « l’étape suprême de l’art, celle où il refuse de devenir objet ».
Durée : 1h40 (entracte inclus)
Spectacle en japonais surtitré en français