Kurô Tanino
Avidya – L’Auberge de l’obscurité
Texte et mise en scène, Kurô Tanino
Avec Mame Yamada, Sohichi Murakami, Bobumi Hidaka, Atsuko Kubo, Kayo Ishikawa, Hayato Mori, Ikuma Yamada
Dramaturgie, Junichiro Tamaki, Yukiko Yamaguchi, Mario Yoshino
Décors, Kurô Tanino, Michiko Inada
Scénographie, Isao Kubo, Yui Matsumoto et Yasuhiro Katoh
Lumières, Masayuki Abe
Son, Koji Sato
Musique, Yu Okuda
Production Niwa Gekidan Penino
Organisation Fondation du Japon
Coréalisation Tokyo Metropolitan Theatre (Tokyo Metropolitan Foundation for History and Culture) ; T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Festival d’Automne à Paris
Spectacle créé le 27 août 2015 au Morishita Studio
Spectacle présenté dans le cadre de Japonismes 2018
Avec le soutien de la Fondation franco-japonaise Sasakawa
« Avidya – L’Auberge de l’obscurité est une pièce, d’une rare profondeur humaine, qui nous emporte aux confins merveilleux du surnaturel. » mediapart
Deux huis-clos, l’un dans une auberge de sources thermales, l’autre dans un restaurant. Deux endroits en désuétude qu’animent des personnages hauts en couleurs. S’ouvrant sagement sous les habits d’un théâtre ultra-réaliste, les dispositifs scéniques de Kurô Tanino surprennent, de même que les situations dérapent pour suivre un chemin sensuel et dérangeant, burlesque et sulfureux.
––––––
Durée : 2h10
Spectacle en japonais surtitré en français
Dans le même lieu
Kurō Tanino Maître obscur
Comment le développement irrésistible de l’intelligence artificielle (IA) imprègne-t-il nos vies et nos comportements ? Dramaturge de la poésie du quotidien et des mouvements imperceptibles de la psyché, Kurō Tanino met en scène un monde où la technologie dévoile les profondeurs de notre inconscient.
Katerina Andreou Bless This Mess
Pour sa première pièce de groupe, la chorégraphe Katerina Andreou trouve son élan dans la confusion et le bruit constant du monde. De cet état mental et émotionnel émergent du jeu, de l’absurdité, de la fiction et de la poésie.
Satoko Ichihara Yoroboshi: The Weakling
S’inspirant de formes traditionnelles japonaises, la dramaturge et metteuse en scène Satoko Ichihara crée un théâtre de marionnettes d’aujourd’hui : un monde trouble où la nature ambiguë des poupées est au centre du récit. Dans ce conte moderne, solitude, souffrance et sexualité sont les moteurs de pantins que la faiblesse rend toujours plus humains.
Marcus Lindeen Memory of Mankind Conçu avec Marianne Ségol
Marcus Lindeen et Marianne Ségol interrogent la notion de mémoire en restituant quatre histoires parfaitement extraordinaires, mais bien réelles. Dans leur théâtre où les paroles personnelles s’échangent et se nourrissent, ils inventent une œuvre singulière, aussi scrupuleuse que philosophique.
Alice Laloy Le Ring de Katharsy
Nul pantin dans cette création grand format de la marionnettiste Alice Laloy, mais des humains transformés en avatars et jetés sur un ring pour s’affronter lors de matchs de plus en plus violents. Une mise en abyme qui, entre le rituel de catch et le scénario inspiré des jeux vidéo, nous invite à interroger les limites d’une société aux ordres.