El Conde de Torrefiel
La Plaza
Conçu et créé par El Conde de Torrefiel, en collaboration avec les interprètes
Mise en scène, Tanya Beyeler & Pablo Gisbert
Texte, Pablo Gisbert
Avec Gloria March Chulvi, Albert Pérez Hidalgo, Mónica Almirall Batet, Nicolas Carbajal, Amaranta Velarde, David Mallols et un groupe de danseurs bruxellois
Lumières, Ana Rovira
Scénographie, accessoires et costumes, Blanca Añón et les interprètes
Son, Adolfo Fernández García
Production El Conde de Torrefiel ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
Coproduction Alkantara Festival (Lisbonne) ; Maria Matos Teatro Municipal (Lisbonne) ; Black Box teater (Oslo) ; Festival de Marseille ; GREC – Festival de Barcelona ; FOG Triennale Milano Performing Arts ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; Künstlerhaus Mousonturm Frankfurt ; Kunstencentrum Vooruit (Ghent) ; Wiener Festwochen ; Zürcher Theater Spektakel ; Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacle vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Onda
Avec le soutien de Acción Cultural Española (AC/E)
Spectacle créé le 5 mai 2018 à Kaaitheater (Bruxelles) dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts
« Figure majeure de la nouvelle scène du théâtre espagnol, el Conde de Torrefiel, fondée par Tanya Beyeler et Pablo Gisbert, propose une expérience visuelle et textuelle où cohabitent théâtre, chorégraphie, littérature, musique et arts plastiques. » Les Inrockuptibles
« Ce va-et-vient entre l’espace public et l’espace intime fait entendre un bruit du monde à la fois sans pitié et encourageant. » Le Monde
« Le collectif catalan El Conde de Torrefiel est de retour lui aussi, avec son acuité et ses modes d’expression pluriels, ultracontemporains. La Plaza imagine l’espace scénique comme un espace public, à la croisée des chemins, des temporalité, des identités. » La Libre
« Spectacle événement et incontestablement le plus fort de l’ouverture de la vingt-troisième édition du Kunstenfestivaldesarts, La Plaza de Pablo Gisbert et Tanya Beyeler, de la compagnie catalane El Conde de Torrefiel, est aussi une promenade contemplative au gré des tableaux vivants composés d’individus sans visage mais en tous points reconnaissables par leurs identités sociales : équipe de tournage, touristes, femmes voilées au marché, SDF… » Les Inrocks
Dans son dernier spectacle, El Conde de Torrefiel envisage une place peuplée d’êtres sans visages, sans corps tangibles, qui arpentent les lieux comme dans un tableau vivant face auquel le spectateur est aussi lecteur. Et les mots projetés en disent long sur le brouillage des repères propre au monde contemporain.
La place est un espace public. Un lieu de croisements qui ne sont pas toujours des rencontres. Un espace où les discours se côtoient mais ne convergent pas forcément. Et la foule qu’elle accueille ressemble à un amas de solitudes. Dans La posibilidad que desaparece frente al paisaje, leur précédent spectacle présenté au Festival d’Automne, Tanya Beyeler et Pablo Gisbert révélaient des couches d’histoire et de barbarie enfouies sous l’apparente quiétude des paysages. Dans La Plaza, l’espace continue à réfléchir le temps, en se tournant cette fois-ci vers le futur : l’imprévisible – à petite et à grande échelle – est au cœur de cette nouvelle création. Ici aussi, c’est notre propre regard que le collectif barcelonais interroge. Mais qu’est-ce qu’un point de vue à l’heure du selfie tout-puissant ? Le spectacle tient aussi du no-face book, un espace peuplé de personnages anonymes et sans visages. Ils occupent la place, habitent la scène comme un tableau vivant. Le spectateur se découvre lecteur de textes projetés, d’une parole jamais proférée, témoin du malaise de la société d’aujourd’hui.
Durée estimée : 1h30
Spectacle en espagnol surtitré en français
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