Théâtre du Radeau François Tanguy
Soubresaut
Mise en scène, scénographie, François Tanguy
Avec Didier Bardoux, Anne Baudoux, Frode Bjørnstad, Jean-Pierre Dupuy, Muriel Hélary, Ida Hertu, Vincent Joly, Karine Pierre, Jean Rochereau
Élaboration sonore, Éric Goudar, François Tanguy
Construction, Pascal Bence, Frode Bjørnstad, François Fauvel, Éric Goudard, Julienne Havlicek Rochereau, Vincent Joly, Jimmy Péchard, François Tanguy
Administration, Intendance, Nathalie Bernard, Leila Djedid, Annick Lefranc, Martine Minette, Nathalie Quentin
Coproduction Théâtre du Radeau (Le Mans) ; Théâtre National de Bretagne – Centre Européen Théâtral et Chorégraphique (Rennes) ; Théâtre National de Strasbourg ; Centre Dramatique National de Besançon Franche-Comté ; Théâtre Garonne – scène européenne (Toulouse) // Coréalisation Nanterre-Amandiers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris // Spectacle créé le 2 novembre 2016 au Théâtre National de Bretagne – Centre Européen Théâtral et Chorégraphique (Rennes)
Le Théâtre du Radeau est subventionné par L’Etat - Préfet de la région Pays de La Loire- Direction Régionale des Affaires Culturelles ; Le Conseil Régional des Pays de la Loire ; Le Conseil Départemental de la Sarthe et La Ville du Mans. Il reçoit le soutien de Le Mans Métropole.
Avec Soubresaut, François Tanguy livre une nouvelle fresque en perpétuel mouvement. S’y croisent Kafka, Labiche et Dante, Bach et Kagel, mais aussi de multiples personnages et situations, dans une continuelle réinvention des formes désormais indissociable du Théâtre du Radeau.
Figure à part de la scène française, François Tanguy devient en 1982 metteur en scène du Théâtre du Radeau, avec lequel il invente depuis un théâtre unique en son genre. D’abord basées sur des classiques signés Molière, Shakespeare ou Büchner, les pièces de la compagnie s’affranchissent du fil narratif et dramatique en 1991 avec Chant du bouc. Depuis, neuf créations ont emmené le Radeau et ses spectateurs vers une île étonnante, où le théâtre est travaillé comme on travaille une matière, examiné par fragments, pour sa forme, sa sonorité ou son toucher, remis sur l’établi, poli, transformé en bijou et/ou en échafaudage. Dans Soubresaut, une fois encore, la scène devient un carrefour où se croisent corps et décors mobiles autour de fragments de l’histoire du théâtre et des arts littéraires. Poésie, roman, notes de journal ou essai : tous les genres sont invités. Franz Kafka, Paul Celan, Ovide, Peter Weiss, Eugène Labiche et d’autres sont dits. Autant de surgissements associés librement, mêlés à un jeu de constructions et déconstructions permanentes du décor et des postures, au gré de clins d’œil au cinéma, de faux jeux d’instruments et des montées et descentes de toboggans de fortune.