Mette Ingvartsen

to come (extended)

Archive 2017
Danse
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Concept et chorégraphie, Mette Ingvartsen
Avec Johanna Chemnitz, Katharina Dreyer, Bruno Freire, Bambam Frost, Ghyslaine Gau, Elias Girod, Gemma Higginbotham, Dolores Hulan, Jacob Ingram-Dodd, Anni Koskinen, Olivier Muller, Calixto Neto, Danny Neyman, Norbert Pape, Hagar Tenenbaum
Remplacements, Alberto Franceschini, Anuschka von Oppen, Manon Santkin
Lumières, Jens Sethzman
Arrangements musicaux, Adrien Gentizon, avec une musique de Benny Goodman
Scénographie, Mette Ingvartsen & Jenz Sethzman
Costumes, Emma Zune
Dramaturgie, Tom Engels
Professeurs de Lindy Hop, Jill De Muelenaere & Clinton Stringer
Direction technique, Emanuelle Petit
Son, Adrien Gentizon
Assistantes de production, Elisabeth Hirner & Manon Haase
Directrice de la compagnie, Kerstin Schroth
Production Mette Ingvartsen / Great Investment
Coproduction Volksbühne (Berlin) ; Steirischer herbst Festival (Graz) ; Kunstencentrum BUDA (Kortrijk) ; Dansehallerne (Copenhague) ; CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble ; Dansens Hus (Oslo) ; SPRING Performing Arts Festival (Utrecht) ; Le phénix, scène nationale de Valenciennes ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de The Flemish Authorities & The Danish Arts Council 
Spectacle créé le 22 septembre 2017 au steirischer herbst Festival (Graz)

Après avoir réalisé 69 positions et 7 Pleasures, spectacles consacrés aux représentations et aux discours sur la sexualité, Mette Ingvartsen a repris une pièce plus ancienne, to come (2005), pour l’augmenter et actualiser les représentations troublées de plaisir et de jouissance qu’elle génère.
Entre to come et sa version « augmentée », douze ans se sont écoulés, pendant lesquels l’hyper-sexualisation de la réalité n’a fait que s’étendre, notamment via internet. Sous une forme de relecture rétroactive, Mette Ingvartsen a élargi à la fois le nombre de performeurs et l’horizon sensible de sa pièce d’origine. Ces images sexualisées qui ne cessent de s’incruster dans nos circuits imaginaires et physiques, quelle place leur donner ? Comment incarner, sur scène, avec des corps réels, les questions soulevées par ce flux ininterrompu de peaux, de sexes, qui formatent nos modes de jouissance ? Comment en faire simultanément le lieu d’une réflexion sur un ordre économique fondé sur la jouissance et d’un processus de réappropriation subjective ? « To come » en anglais, c’est à la fois « venir » et « jouir » – comme un moment qui ne cesse d’advenir : jouant sur ce seuil, cet instant d’acmé recommencé, la pièce travaille sur le mode de l’indistinction, de la porosité. Faisant disparaître les contours des corps, mélangeant leurs surfaces, elle les façonne comme des masses organiques et orgasmiques, dont les vitesses ou les ralentis traduisent la pulsation intime : une extase diffractée d’où émergent des états ambigus d’excitation et de plaisir.

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