Mapa Teatro

La Despedida

Archive 2017
Théâtre de la Ville – Les Abbesses
13 – 18 novembrenov.
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Conception et mise en scène, Heidi et Rolf Abderhalden
Avec Heidi Abderhalden, Agnes Brekke, Julián Díaz, Andrés Castañeda, Santiago Sepúlveda
Dramaturgie et montage, Mapa Teatro
Musique et création sonore, Juan Ernesto Díaz
Scénographie, Pierre Henri Magnin
Conception lumière, Jean-François Dubois
Création costumes, Elizabeth Abderhalden
Masques, Christian Probst et Juan Alberto Orrego
Vidéo live, Ximena Vargas
Régie plateau, José Ignacio Rincon
Assistance technique, Juan Sebastián Suárez, Alexander Rodríguez.
Production Mapa Teatro (Ximena Vargas), Les Indépendances (Camille Barnaud)
Coproduction Théâtre de Vidy, Lausanne ; Festival Sens Interdits ; Next Festival ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // Tournée en France dans le cadre de l’Année France-Colombie 2017
Avec le soutien de l’Adami et de l’Onda
Spectacle créé le 18 octobre 2017 au Théâtre de Vidy, Lausanne

Mêlant installation théâtrale, archives audiovisuelles et témoignages écrits, le Mapa Teatro met en scène les vestiges d’un conflit armé qui dura plus d’un demi-siècle en Colombie. Un spectacle qui n’évacue pas la fiction et où le poétique se loge dans le montage des documents puisés dans le réel.
La Despedida vient clore le projet « Anatomie de la violence en Colombie », ouvert en 2010 par le Mapa Teatro et consacré à cinquante-deux années d’un conflit armé interne qui prit fin en 2016 avec la signature d’un accord de paix entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC). Après Los Santos inocentes (2010), Discurso de un hombre decente (2012) et Los Incontados (2014), le dernier volet de ce projet aborde la fin d’une guerre signifiant également « la fin d’une utopie, l’au revoir au plus vieux rêve révolutionnaire de l’Amérique latine ». En pleine forêt équatoriale, l’actualité a rejoint l’Histoire, les héros sont devenus des statues, un camp abandonné par la guérilla s’est transformé en musée que l’on peut désormais visiter, en scène de théâtre où le sacré reprend sa place. Dans une démarche transdisciplinaire mêlant installation théâtrale, archives audiovisuelles et témoignages écrits, Heidi et Rolf Abderhalden poursuivent une recherche entamée il y a plus de trente ans.